De Flaubert, je n’ai que de vagues souvenirs datant du collège, époque ou j’ai du lire Madame Bovary pour les besoins d’un cours de Français… Roman dont j’ai finalement peu de souvenirs, mis à part qu’il y avait des descriptions. Il faut dire aussi qu’à cette période, je n’étais pas vraiment portée sur la lecture de romans, préférant la lecture de Ok ! et Salut ! (surtout si y avait les New Kids on the block dedans).
Et puis, par la suite, j’ai pris goût aux romans (et beaucoup moins à salut !). Mais Flaubert restait un auteur qui ne me tentait pas plus que ça. Je ne m’étais donc jamais intéressée à Salammbô, dont je connaissait la célèbre première phrase.
Et puis Paikanne a eu la bonne idée de proposer ce roman en lecture commune sur Livraddict. Non, la vraiment, je ne pouvais pas résister ! Fallait que je lise ce roman pour découvrir qui se cachait derrière cette Salammbo, et savoir ce qui se déroulait de si important à Megara.
Synopsis
Après la première Guerre Punique, Carthage est ruinée et ne peut payer ses mercenaires, qui ne tardent pas à se révolter. Au milieu des désordres, des combats, des massacres, Salammbô, la fille du roi Hamilcar, s’éprend de Mâtho, le chef des rebelles…
Mon avis
De ce roman, je retiens deux choses : Les descriptions très fournies, parfois complexes, mais presques toujours très bénéfiques à la compréhension de l’histoire. Et la violence qui se dégage des scènes de guerre.
Dans un roman, les descriptions qui n’en finissent pas et s’étalent sur des pages et des pages, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. A quelques exceptions près (au hasard, Le Seigneur des anneaux). Et peut-être aussi Salammbô. Car curieusement, ces longues pages où Flaubert nous raconte par le menu la situation historique de Carthage, où il nous narre avec force détails ce combat qui oppose Carthage aux mercenaires guidés par Mathô, ne m’ont pas paru ennuyeuses, bien au contraire. Il est question de guerre, et Flaubert nous la décrit à travers des scènes cruelles, violentes qui prennent encore plus de poids grâce à une écriture que j’ai trouvée très poétique.
Et en plein dans cette tourmente, vient se greffer une histoire idyllique entre deux personnes : Mathô, le chef des mercenaires, et Salammbô, la fille d’Hamilcar, le suffète de Carthage. S’il est vrai que leur relation a quelque chose de très envoûtant, ce n’est toutefois pas ce qui a retenu le plus mon attention à la lecture de ce roman.
Et dans l’ensemble, est-ce que j’ai aimé ou pas ?
Et bien, oui. Mais un petit oui ! Car si j’ai apprécié les descriptions exotiques qui nous plongent dans ce Carthage d’antant, il faut bien admettre que plusieurs fois j’ai eu envie de sauter quelques pages afin de revenir dans l’action même du livre. Mais je retiens aussi les scènes de batailles narrées de façons épiques et très réalistes. Des scènes que l’ont s’imaginerait aisément imprimées sur une pellicule de film. Et c’est pour moi le point fort de ce roman.
En conclusion, j’ai trouvé Salammbô plus intéressant que Madame Bovary, mais pour autant, il ne fera pas parti de mes classiques préférés.
Pour lire les chroniques des autres participants : Paikanne
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