Magazine Bien-être
Longtemps méprisée et redoutée, l’ortie fait un retour remarqué au rayon santé. En gélules ou en infusion, celte plante urticante stimule nos défenses immunitaires et nous aide à lutter contre la fatigue.
« Une ortie dans le poulailler est un œuf de plus dans le panier » , dit un proverbe populaire, qui signifie ainsi que l’ortie est reconnue pour ses propriétés revigorantes et antifatigue. Tout est bon dans l’ortie. Racines, tige, feuilles, fleurs et graines sont utilisées par les phytothérapeutes pour soigner de nombreux maux, parmi lesquels les problèmes digestifs, l’arthrite, l’eczéma, les affections prostatiques, les infections urinaires, l’asthme, l’acné, les pellicules... Mais ce sont principalement les feuilles de l’Ur tica dioica (l’ortie commune ou grande ortie), l’Urtica urens (petite ortie ou ortie brûlante) et la Lamium album (l’ortie blanche) qui agissent comme tonifiants.
Plante « adaptogène » - elle augmente la vitalité et la capacité de résistance de l’organisme pour mieux s’adapter aux différents stress -, riche en chlorophylle, vitamines, minéraux et oligoéléments, l’ortie permet de retrouver de l’énergie, mais stimule aussi nos défenses immunitaires. La plupart des pharmacies en proposent sous forme d'herbes séchées ou de gélules, et la nature en fournit toute l’année. Il suffit donc de mettre des gants et de les ramasser fraîches ! En cas de fatigue, préparez chaque jour une infusion : une à deux poignées de feuilles d’orties fraîches dans un litre d’eau chaude (ou une cuillerée à soupe de feuilles séchées). Buvez-en trois à quatre tasses par jour pendant deux semaines. Sous forme de gélules, ne dépassez pas le gramme quotidien.
L’ortie est cependant contre-indiquée chez les femmes enceintes et ceux dont l’activité rénale ou cardiaque est réduite. Elle peut interférer avec des médicaments diurétiques, anticoagulants et anti-inflammatoires. Les orties cuisinées ne font, quant à elles, l’objet d’aucune restriction particulière.
À lire : Les Incroyables Vertus de l’ortie d’Alessandra Moro Buronzo, avec des recettes (Jouvence, 2011).
Par Marie-Laurence Grézaud