Albin Michel, 3 janvier 2013, 284 pages
Résumé de l'éditeur :
Les Mandy habitent de génération en génération la même maison en bois posée au bord des rails près de la gare Nyugati à Budapest.
Le jeune Imre grandit dans un univers mélancolique de non-dits et de secrets où Staline est toujours tenu pour responsable des malheurs de la famille. Même après l'effondrement de l'URSS, qui fait entrer dans la vie d'Imre les sex-shops, une jeune Allemande et une certaine idée de l'Ouest et d'un bonheur qui n'est pas pour lui.
Mon avis :
Je découvre l'auteur avec ce roman, Prix du livre Inter en 2013.
Et je découvre la Hongrie et la famille Mandy, qui habite depuis 3 générations dans la maison au bord des rails. Une famille qui tente de traverser tant bien que mal l'Histoire, depuis l'invasion allemande des années 30 jusqu'à l'effondrement du bloc de l'Est.
Je me suis prise d'amitié pour le personnage d'Imre, jeune homme sans ambition qui, au contraire des trains qui passent devant son jardin, ne cherchent pas à partir.
En revanche, les secrets de famille, révélés peu à peu, créent une atmosphère lourde et triste.
Et puis les chansons, la musique, omniprésente mais triste, contribuent à la beauté du roman.
Un roman qui se termine tout de même sur une belle note, après tant de malheurs.
L'image que je retiendrai :
Celle de ce fameux dimanche où tout bascule, autour d'une chanson.