Bertrand Parisot, le juge des référés du Tribunal de Nice (Alpes-Maritimes) a rendu, le mercredi 11 décembre, son ordonnance suite aux plaintes déposées par les associations FERUS, ASPAS et LPO contre deux des trois arrêtés pris le 21 novembre par le préfêt des Alpes-Maritimes, autorisant les battues au loup dans les secteurs des Préalpes de Grasse et de la Bévéra.
Selon Nice Matin : « Il ne s'est pas prononcé sur la pertinence de ces arguments. Il a seulement pointé « l'absence de doute sérieux » sur la légalité des deux arrêtés préfectoraux attaqués. » Me Benoit Candon, avocat de l'ASPAS a déclaré « être très déçus ». Il avait obtenu en octobre dernier,devant cette même juridiction, la suspension des précédents arrêtés. « Nous espérons que le juge du fond aura une autre analyse ». Pas avant un à deux ans, délai moyen d'examen du dossier, selon Nice Matin. Autant dire les calendes grecques...