Invasivité collective dans le cancer du sein requière un principe de conservation du programme épithélial basal
Publié le 13 décembre 2013 par Tartempion77
@NZarjevski
Parmi les sous-types de cellules cancéreuses, ce sont les cellules K14+ qui mènent l'invasion collective au voisinage de la tumeur primitive, dans le cancer du sein. Cela nécessite l'activation de gènes des cellules basales épithéliales basales (par exemple K14, p63). La "conversion phénotypique" mènent à un comportement cellulaire invasif, dont l'induction est collagène dépendante. En vert: cellules K14+ leader. In Cell, publication en ligne en avant - première, 12 décembre 2013
Source iconographique et légendaire: www.sciencedirect.com
Les carcinomes envahissent l’organisme s’opère sous la forme d’unités multicellulaires cohésives, selon un processus appelé invasivité. Le rôle respectif des différentes sous-populations de cellules cancéreuses qui contribuent au processus reste toutefois largement ignoré. Nous avons développé en organoïde tridimensionnel (3D) censé permettre l’identification de la plupart des cellules cancéreuses invasives ayant pour origine les tumeurs primaires du sein. L’invasivité sous forme collective est menée par des cellules cancéreuses spécialisées qui ont été définies par l’expression des gènes des cellules basales de l’épithélium, comme cytokeratin-14 (K14) et p63. De plus, ce sont les cellules K14+ qui mènent cette invasion collective dans la majorité des sous-types de cancers du sein humains. Observation cardinale, il a été montré que les cellules cancéreuses luminales se convertissent en cellules leader envahisseuses à la suite de l’induction des gènes des cellules basales de l’épithélium. Bien qu’une minorité de cellules, au sein des tumeurs luminales, expriment les gènes épithéliaux basaux, la désactivation soit du gène K14 soit du gène p63 suffit au blocage de cette invasion cellulaire collective. Nos données révèlent que les interactions hétérotypiques entre les différentes sous-populations de cellules épithéliales sont indispensables pour qu’une invasion collective survienne. Nous suggérons donc que le ciblage du programme d’invasivité des cellules basales pourrait limiter la progression métastatique. Kevin J. Cheung et al, in Cell, publication en ligne en avant – première, 12 décembre 2013Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ