[Test] Megaman 1,2 et 3

Par Yomigues @Yomigues

 

 

La Nes est la console qui a su relancer dans le monde le marché du jeu vidéo. Sur ses 8 Bits, de grandes licences ont vu le jour et perdure encore aujourd’hui. En tête de liste : The legend of Zelda, Super Mario Bros, Donkey Kong, Metroïd et bien d’autres encore.  Mais un petit robot bleu passe presque inaperçu dans l’ombre de ces icônes alors qu’il a lui aussi apporté sa pierre au monde vidéoludique : Megaman (Rockman au Japon).

Un jeu innovant sans histoire

 

Megaman est un jeu vidéo NES qui voit le jour en 1987. C’est un jeu Capcom créé par Akira Kitamura. Difficile,  MM  allie à la fois des phases de plateforme au timing délicat, de tir et de réflexion (sur la façon de vaincre un boss, sur l’ordre dans lequel on va démarrer ou pas un stage…).

Les boss sont souvent de coriaces 

Si je devais définir Megaman, je le décrirai comme un jeu sans scénario au gameplay hétéroclite. En effet, l’histoire tient sur 3 lignes tout au plus et ne se renouvelle pas vraiment sur les 3 épisodes que j’ai terminés.  Petit rappel du synopsis : Le Dr. Light est un gentil scientifique. Son ancien associé, le Dr. Willy devient Megalomane  quand il se rend compte que les créations de son confrère pourraient lui permettre de contrôler le monde. Il détraque quelques-uns de ces robots, mais Megaman est là pour les stopper…

 Malgré un fond au vide sidéral, MM  bénéficient  d’un chara-design et d’un field-design travaillés et c’est avec plaisir que l’on constate les efforts que les designers font pour nous proposer de nouveaux ennemis à affronter. Le charisme des personnages, le charme des différents stages font toujours leur effet. On pardonne donc facilement cette facilité dans l’histoire, délaissé au profit d’une qualité visuelle efficace et d’une ambiance musicale héroïque et speed.

Un gameplay jouissif

 

Megaman, c’était à l’époque la possibilité de démarrer le jeu en sélectionnant le stage de son choix. Une option révolutionnaire à l’époque où les poncifs du genre comme Mario avaient posé pour base une succession de niveaux manichéens d’un même univers. Ce choix est d’autant plus important qu’il détermine dès le début du jeu sa difficulté, qui peut passer de facile à… impossible.

En effet, une autre des nouveautés apportées par cette licence est de récupérer les armes de vos adversaires. Chaque arme correspond au point faible d’un autre Robot Master et sont toutes différentes : d’où le fait que le jeu puisse passer d’une déconcertante facilité à une difficulté extrême.

La bonne gestion de la touche saut est primordiale

Les ennemis qui parsèment la route de Megaman sont nombreux et il vous faudra mourir un certain nombre de fois avant de mémoriser la façon la plus adéquate pour les abattre. La tâche devient complexe car votre arsenal varié n’est pas illimité et se doit d’être réservé au boss ou d’être utilisé de façon judicieuse, même s’il reste possible de le recharger.

Après avoir vaincu tous les Robots Masters, il vous faudra vaincre le Dr. Willy terré dans sa forteresse et croyez-moi, il n’est pas question ici d’une promenade de santé… La forteresse est un condensé de ce que vous avez pu trouver de plus tordu en termes de plateforme ou d’ennemies.

Mega cool !

Megaman s’impose facilement aux côtés de Sonic et Mario comme un jeu de plateforme digne de ce nom ! Inventif et rafraîchissant, sa jouabilité a su rester intacte avec les années. Une vraie partie de plaisir à découvrir ! Je lui donne 7 Blaster sur 10 !

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