C'est Raffarin qui rallume la mèche de la condamnation de Ségolène Royal. «Le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions. Pour un responsable politique, la délinquance sociale, c'est une faute majeure », martèle-t-il, ajoutant « Ségolène Royal donne des leçons à la terre entière mais traite ses collaboratrices de manière condamnable. Elle se trouve aujourd'hui face à ses mensonges et démissionner serait un acte de dignité ».
Outre cette plainte avec constitution de partie civile, qui va être déposée dans les jours qui viennent, Maître Mignard, avocat de Ségolène Royal, a également annoncé que la prétendante au poste de premier secrétaire du PS allait se pourvoir en cassation contre sa condamnation à verser les salaires impayés à ses anciennes assistantes... alors qu'il n'est fait aucun doute sur son tord. Mais bon, la France bénéficie de cette très haute juridiction, une voie de recours importante. Et donc d'attente... Et donc des coûts supplémentaires juridiques pour ces deux ex-employées de Ségolène Royal.
Voilà un bel exemple de débat participatif : tu bosses, tu écris, tu agis gratuitement pour le compte de tiers et au final quand tu as le sentiment que tu t'es fait avoir et que tu veux récupérer quelque chose de cette arnaque, tu payes encore...