Résumé : C'est l'histoire d'une famille de grands propriétaires terriens, désormais ruinés, dont la seule richesse ne réside plus que dans un magnifique navire construit en bois-sorcier, La Vivacia. Mais son capitaine va mourir, ne laissant que deux filles. L'une est mariée et mère de famille, l'autre, Althéa, véritable garçon manqué, a grandi sur la bateau et a toujours vécu parmi les matelots, le visage fouetté par les embruns de ses longues courses en mer et de ses innombrables voyages. Follement attachée au vaisseau, elle entretient avec lui une complicité étroite, persuadée qu'elle sera bientôt son unique maître. Pourtant, c'est à son gendre que le vieux capitaine, à toute extrémité, lègue le navire... Erreur funeste ? Désespérée, mais passionnément résolue, Althéa jure alors de le reconquérir coûte que coûte.Critique : Je l'ai lu jusqu'au bout mais ce livre ne m'a pas convaincu... Il y a toujours des passages avec des serpents de mer (?) que je n'ai pas compris. Le personnage d'Althéa m'a émue, mais les passages avec son gendre, Kyle, m'ont tellement énervée qu'ils ont éclipsé les bons moments... On suit deux histoires en même temps, une avec pour personnage principal Althéa et une autre avec un pirate nommé Kennit... Vu comme le livre se termine, on suppose que les deux personnages vont se retrouver dans un prochain tome... Seuls les passages avec Althéa et les vaisseaux en bois-sorcier m'ont vraiment intéressée.Autant j'avais aimé L'Assassin Royal autant, je suis certaine de ne pas lire la suite de cette série. Dommage !Extrait :"Hiémain, fit-il d'un ton de doux reproche, refuse l'appréhension. Quand tu t'inquiètes de l'avenir, tu oublies l'instant présent dont tu dois jouir. Celui qui craint ce qui risque d'advenir perd le moment qu'il vit par peur du suivant, qu'il empoisonne par ses préjugés". La voix de Bérandol se fit un peu plus tranchante. "Tu te laisses aller trop souvent à préjuger. Si la prêtrise t'es refusée, c'en sans doute la cause." Bonne lecture