Hier
Le jeune de l'oligarchie : Trente ans depuis que Alfonsín a accédé au pouvoir Le vieux : Alfonsín, un exemple celui-là ! Le jeune : Mais que dites-vous là ? Vous ne vous souvenez pas comme il nous a combattus ? Le vieux : Si, mais il a eu le bon goût de perdre vite. (Traduction Denise Anne Clavilier)
Les deux auteurs font allusion aux accusations qui ont été adressées à Alfonsín d'avoir très vite laissé les anciens tenants du pouvoir (en sous-main) le reprendre sous d'autres prête-noms. En l'occurrence, c'est Carlos Menem qui est visé avec sa politique néo-libérale dans le sillage de Reagan (voir mon article sur l'exposition sur l'industrie argentine Marche-Arrêt).
Ce matin
Le vieux réactionnaire (c'est l'été en Argentine : quand on vit de ses rentes, on barbote au bord de la piscine) : Ils célèbrent la démocratie, ils célèbrent les droits de l'Homme. Eh bien moi, je te pose la question : il n'y aurait pas quelque chose à célébrer pour tout le monde ? (Traduction Denise Anne Clavilier)
Ces dessins signent l'appartenance à la gauche militante de leurs auteurs...
Reportez-vous à mes articles du début de cette année sur le bicentenaire de l'Assemblée de l'An XIII que la droite argentine avait soigneusement boycotté - cette première assemblée législative et constituante qui a justement eu le mérite d'importer en Argentine les principes des droits de l'Homme...