NKM : machine à perdre activée et boîte à baffes ouverte

Anne Hidalgo doit décidément remercier tous les jours la bonne étoile qui a fait migrer NKM de l'Essonne à Paris. Il y avait pour l'opposition parisienne un boulevard politique : une municipalité essoufflée, une candidate héritière-retraitée-dauphine sans inspiration, un contexte national porteur créé par l'effondrement de Hollande. Eh bien non ! Ne suivant que ses propres intuitions, qui se révèlent le plus souvent mauvaises, NKM a tout gâché. Son programme est bâclé et irréaliste, ses équipes désordonnées et incohérentes, ses pratiques arbitraires et opaques. Et voilà maintenant qu'elle utilise l'arme des faibles en politique : l'exclusion. Plus personne ne croit à sa victoire et il ne lui restera bientôt plus qu'à tenter d'expliquer que le combat était perdu d'avance ou que seule la malchance l'a plombée. Mais cela ne dupera personne. Il est des principes qui enseignent qu'il ne faut jamais aller au-delà de son seuil de compétence. Celui de NKM s'arrêtait clairement à Longjumeau. Désormais, ne reste plus pour la droite et le centre parisiens qu'à trouver, en dehors de cette équipée avortée, la force du sursaut pour emporter Paris et renvoyer les socialistes et leurs alliés dans l'opposition.