Nashville // Saison 2. Episode 10. Tomorrow Never Comes.
Alors que l’on apprend que Kelly Clarkson va venir faire une apparition dans Nashville (pour remonter les audiences ?) qui je l’espère sera mémorable, je dois
avouer que cet épisode était vraiment bon. Je suis assez exigeant chaque semaine avec cette série et je pense que ce n’est pas démérité. Disons que malgré quelques bonnes idées, la série a pu
faire des erreurs par le passé et des épisodes de cette saison 2 étaient particulièrement décevants (je pense notamment à l’épisode précédent, « I’m Tired of
Pretending »). Mais si cet épisode de Nashville m’a séduit c’est avant tout pour ce qu’il raconte. Les personnages arrivent tous face à un mur qu’ils ne savent pas
comment franchir. Nous avons Rayna qui veut sortir à tout prix son nouvel album et ce malgré les réticences de notre directeur de maison de disques qui lui annonce que l’étude marketing n’a pas
été très concluante et que cela pourrait être le plus gros échec de sa carrière. Mais elle y croit dur comme faire et elle va ainsi mettre tout ce qu’elle a sur la table afin d’être sûr d’avoir
toutes ses chances de son côté. C’est intéressant mais d’un autre côté j’ai peur qu’elle perde vraiment tout. Ce pourrait être alors l’opportunité dont tout le monde rêve.
Car voir la déchéance d’une star d’un point de vue économique pour être intéressant. Et je pense que c’est ce qui pend au nez de Rayna. Sa relation avec Deacon continue elle aussi d’animer plus
ou moins Nashville. Cet épisode s’en sort assez bien et de façon intelligente afin de ne pas nous donner l’impression que ces deux là vont se remettre ensemble. Je ne sais pas ce
qui m’est arrivé mais j’ai aussi beaucoup aimé les moments assez calmes et voluptueux que partagent Rayna et Teddy dans cet épisode. Pourtant, Teddy est à mon sens le pire personnage de la série
(avec sa nouvelle femme). Ce qui m’amène à la scène finale de l’épisode. Du grand n’importe quoi, aussi bien d’un point de vue de la mise en scène (le ralenti dégueulasse sur l’homme qui veut
agresser Teddy et le tuer) que d’un point de vue de l’histoire en elle-même. En tout cas, je ne suis pas contre le fait que la série tue (je suppose) la femme de Teddy même si j’aurais largement
préféré que cela soit Teddy le mort dans l’épisode. Disons que ce dernier n’aurait plus été là pour nous ennuyer et la pauvre Connie Britton aurait pu délivrer une prestation
particulièrement émouvante dans la lancée.
Et puis Will et Brent forment un couple particulièrement mignons. Bien que Will et l’horrible Layla. Vous ne pensez pas ? Pendant ce temps, nous avons Avery et Juliette. J’ai adoré cette partie de l’épisode car elle m’a énormément touché. Pas autant que tout ce qui s’est déroulé autour de Will mais c’était malgré tout très réussi et très touchant. En tout cas, je n’ai rien à redire de ce point de vue là, le tout fonctionne à la perfection. Dans tout cela, il y a bien évidemment le fait que Juliette est complètement dévastée (et cela fonctionne à la perfection là aussi). En tout cas, je n’ai rien à redire sur cet épisode si ce n’est que j’ai du mal à comprendre Scarlett. Cette dernière commence à légèrement devenir niaise comme tout.
Note : 8.5/10. En bref, un très bel épisode malgré les cinq dernières minutes, n’allant pas nécessairement dans la direction que j’aurais pu espérer.