Tuer un humanitaire c’est condamner ceux qui en ont besoin
Sri Lanka, 2006 : 17 humanitaires d’Action contre la Faim ont été assassinés. Sept ans plus tard, leurs meurtres restent impunis. Suite à ce drame, ACF a dû mettre fin à son action dans le pays. Sans nouvelles perspectives d’ouverture d’une enquête internationale, TBWA\PARIS accompagne ACF dans la sensibilisation de l’opinion publique sur les violences contre les humanitaires : des actes qui privent in fine les populations dans le besoin. TBWA organise alors une installation racontant une histoire tragique : un humanitaire d’ACF, abattu d’une balle en pleine tête. La balle traverse le quai sur plusieurs affiches, explosant tour à tour des symboles de l’aide apportée aux plus démunis.
Métro Odéon à Paris
Sur le quai direction Porte de Clignancourt, une installation spectaculaire, une histoire tragique : un humanitaire d’ACF, abattu d’une balle en pleine tête. La balle traverse le quai et sur plusieurs affiches consécutives, explose tour à tour une bouteille d’eau, un sac de farine, un bidon d’huile, symboles de l’aide apportée aux plus démunis. Écriture blanche sur fond noir, la phrase « Tuer un humanitaire c’est condamner ceux qui en ont besoin » conclut le drame.
Les usagers du métro sont alors invités à apporter leur soutien à la protection de l’aide humanitaire en signant la dernière affiche : la première pétition sur 4X3.
protegeonsleshumanitaires.org