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Pézenas : Portraits en Mémoire

Publié le 12 décembre 2013 par Idherault.tv @ebola34

pezenas

Portraits en Mémoire au Théâtre de Pézenas le dimanche 8 décembre à 17:00 - PROJECTION PHOTOGRAPHIQUE EN MUSIQUE avec Louis Combelle – Jérôme Dru – Claude Alranq

En partenariat avec le Photo Club Piscénois et l’Hôpital de Pézenas - sortie du livre album DVD  »LE JOUR D’UNE VIE » de Claude Alranq, Jean Bonnafous, Sylvie Cavalié‐Alranq, Louis Combelles, Jérôme Dru et Gérard Garcia (éditions DOMENS)

La belle histoire de Pézenas

le 8 décembre au Théâtre de Molière dès 17 h, pour ces Portraits en Mémoire, nous avons rencontré une équipe fort sympathique qui est à l’initiative d’un livre et d’un CD associé à l’ouvrage qui contiennent les photos d’un Pézenas ancien allant des années 1930 à 1960. Les photos avaient été faite par monsieur Bonafoux. Elles ont été retravaillées au Club Photo de Pézenas sous la houlette de Mr Louis Combelle.

Les personnages d’une bande dessinée de Gérard Garcia encanaille l’ensemble des photos présentées par un texte qui resitue les événements commentés par Sylvie et Claude Alrant. Un beau livre publié aux éditions Domens .

Mais plusieurs surprises nous attendaient . Après la présentation des personnalités et de leur travail sur le projet qui a duré 1 an ½ et qui a engagé la responsabilité de l’Hôpital de Pézenas : la directrice a reçu et piloté les animateurs auprès des personnes handicapées avec qui le travail de mémoire a été poursuivi ; des élèves du Lycée de Bonneterre qui ont colorié les photos en grand format pour l’exposition ; du Ciné Club qui a restauré les photos : un gros travail sur plus de 70 photos ; de la Ville et de l’Agglo qui ont soutenu ce projet exemplaire.

Comme l’a qualifié Monsieur Bezombé Vaihé de la DRAC c’est un projet transgénérationnel complet ! Une projection du CD a vite suivie. Quel moment superbe nous avons passé. Tout d’abord l’ambiance du film avec un montage sonore réussi, resituant les fifres et les tambours des fêtes et des carnavals, les pas des passants, les bruits des machines, des premières voitures, des premiers accidents, les cloches des campanile, et surtout les voix de 4 dames du cru, qui ont vécu ces époques, étaient là à deviner qui ! à chercher quoi ! à commenter les portraits : en fait un régal d’humour et de joie de vivre tellement méditerranéen à la Pagnol , on retrouvait la faconde, l’humeur, l’ambiance de bonne aloi .

Nous sommes partis ensuite retirer le livre cd qui avait été vendu en souscription ; Sur les lieux , nous avons découvert l’exposition des mêmes photos en plus grand format et coloriées. Nous avons partagé ensuite le verre de l’amitié.

J’ai lu dernièrement un gentil roman d’éducation « Blanche » où un jeune parisien louait une chambre en pension à Montpellier pour y poursuivre ses études. Une amitié naissait avec Blanche originaire de Pézenas. Un dimanche il répondit à son invitation pour assister à une fête familiale et amicale. L’auteur décrit la ville de Pézenas comme désuète, tristounette, avec une vie bourgeoise repliée sur elle même, sans vitalité, sans enthousiasme, aux passions cachées comme son amie nouvelle…

On découvre des photos du cours Jean Jaurès des années avant la guerre, avec des échoppes d’un autre temps , noires, mal entretenues, une publicité fragmentaire enfantine comme celle des petites villes de France en dehors de la capitale. Mais dans ce cd qui nous restitue ces époques, jamais je n’ai ressenti cette ambiance là. Ce montage sonore à transcendé l’histoire de Pézenas et ses personnages. Quelle réussite ! On ne peut que dire : on a évolué, en bien c’est sur, que de choses ont été accomplies en presque’ un siècle !

Comme tout a changé, les mentalités, les attitudes, la façon de se vêtir, de se tenir, de parler. Mais ce qui a vraiment disparu à l’évidence c’est l’esprit de la fête, celui des fêtes populaires. Nous avons des fêtes mais elles ne viennent pas des personnes elles mêmes, elles sont initiées par des associations et par les Villes ce qui génère une sorte de détachement, de non engagement, de désenchantement.

Mais cet esprit n’est pas tout à fait mort à Pézenas. Moi, la fille du Pas de Calais, je dois dire que j’ai compris dans le vif des voix de ces dames de Pézenas , la joie de vivre dans le Midi, ce pour quoi je suis venue vivre ici , entre-autres .

Alice Caron Lambert

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