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Le cercle des confidentes, 1. Lady Megan par Jennifer McGowan

Publié le 12 décembre 2013 par Clarabel

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Londres, 1559. Meg Fellowes, 17 ans, comédienne de la troupe de la Rose d’Or, est arrêtée pour vol et se sait condamnée à la potence. Pourtant, on lui propose une alternative : accepter de faire partie d’un groupe de demoiselles d’honneur très spéciales - des espionnes au service de la reine Élisabeth d’Angleterre. Meg est chargée d'être les yeux et les oreilles de la souveraine, auprès de qui elle doit faire un rapport sur tout ce qu'elle entend et voit (la jeune fille est dotée d'une mémoire exceptionnelle, elle est notamment capable de réciter une conversation entière en espagnol alors qu'elle n'y comprend goutte !).

Mais les intrigues de la cour sont nombreuses, fourbes et tordues. Meg doit jouer sur plusieurs fronts et se retrouve forcée de faire des choses qui vont à l'encontre de sa conscience (trahir ses amis, espionner la reine elle-même, avoir un faible pour un courtisan peu recommandable). De plus, elle a appris que la précédente jeune fille qui avait tenu son rôle a été assassinée au cours de ses fonctions, de quoi lui donner le tournis et quelques frayeurs supplémentaires. Meg vient de pénétrer dans une arène cernée de dangers, d'interdits et de mensonges.

Superbe introduction d'une nouvelle série historique alliant charme et mystère (dans la même veine que The Agency de Y.S Lee ou La maison du magicien de Mary Hooper) ! La lecture rassemble une intrigue efficace, avec du suspense et de l'espionnage, des trahisons et des complots politiques à foison. L'héroïne est une fonceuse, qui ne doute de rien et qui fait aussi preuve de droiture et de noblesse du coeur. Par contre, l'action est assez lente, l'histoire est ultra détaillée, compacte et parfois confuse, elle est également ralentie par des éléments insignifiants (les discussions, les leçons, les passages secrets à débusquer...). C'est un ensemble, certes, mais c'est générateur d'une pointe d'ennui à mi-parcours du livre.
Sans quoi, l'intrigue amoureuse, aussi minime soit-elle, est mignonne et croustillante, il me tarde d'en connaître les développements dans les prochains tomes à paraître ! Car cette série est attachante, riche d'un contexte historique qui refuse de faire tapisserie. Quelques défauts seront à corriger, sinon c'est très bien pour un début ! Cela donne envie d'en lire un peu plus...

éditions Milan, coll. Macadam, septembre 2013 - traduit par Marie Cambolieu


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