à gauche, la rue Saint-Jacques (actuelle rue Max Dormoy) avec la façade de l'église,
Max Dormoy, rue Max [1946]
<=44-46, rue de Vesle, => 2, place Drouet-d’Erlon.
83 mètres de longueur.
Ancienne rue Saint-Jacques. Dans l’usage et en toute logique, les Rémois appellent toujours cette voie rue Saint-Jacques. Ce changement de nom fut imposé par le
gouvernement en 1946. (Elle a donc exactement mon âge...)
(1888-1941). Ministre socialiste. Né à Montluçon le 1er août 1888, mort à Montélimar le 26 juillet 1941. Marx Dormoy, maire de Montluçon, sénateur socialiste, fut ministre de l’Intérieur sous le gouvernement du Front populaire de 1936. Il mourut assassiné et repose au Cimetière Saint-Paul à Montluçon.
à droite la rue Théodore Dubois :
Dubois, rue Théodore [1925].
<=50-60, rue de Vesle, => 1, place Drouet-d’Erlon.
Cette rue, créée en 1925, forma la jonction entre la place d’Erlon et la rue des Capucins et ne fut ouverte au passage des voitures que le 21 novembre 1927.
(1837-1924). Compositeur. Né à Rosnay (Marne) le 24 avril 1837, décédé à Paris le 11 juin 1924. Théodore Dubois, fils d’un vannier, petit-fils d’un instituteur de village, s’éleva aux plus glorieuses destinées. Il eut pour premier maître Gustave Bazin. Grand prix de Rome en 1861, il fut maître de chapelle de Sainte-Clotilde à Paris, où il succéda à César Franck, puis à la Madeleine en 1868, avec Saint-Saëns au grand orgue. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire de Paris en 1871 puis en devint le directeur en 1895 à la place de son maître Ambroise Thomas, de 1896 à 1905. Commandeur de la Légion d’honneur, il fut membre de l’Institut en 1894. Nous lui devons une Messe de Saint-Remi et le Baptême de Clovis, ode écrite en latin par le Pape Léon XIII et exécutée en 1899 dans la cathédrale de Reims. Il épousa en l’église de la Madeleine, en 1872, Jeanne Adrienne Duvinage, pianiste de grande valeur, fille de l’ancien chef d’orchestre du théâtre de la Renaissance.
Carte Postale Ancienne : Bosco Djoukanovitch