Il paraîtrait...

jeudi 12 décembre 2013

- qu’une nouvelle taxe, avec hausse des taux de la taxe d'habitation, de la taxe foncière et de la contribution foncière des entreprises, appelée taxe Inondation, sera examinée cette semaine à l'Assemblée nationale. Le but est de financer l'entretien des cours d'eau. La taxe au cas où, en quelque sorte. Et là crépitent dans les esprits ironiques une multitude de taxes cassandre. La taxe Météorite si le ciel nous tombe sur la tête. La taxe Russe si on est envahi par l’Est. La taxe i si il y a Interruption des transports. La taxe Myope si des taupes ravagent toutes les terres de France. La taxe Tapettes si les mouches pullulent. La taxe Hollande pour remonter le PIB d’un pays bas. Le bonheur serait-il d’imaginer le pire et de le citer 666 fois à haute voix pour qu’il ne se produise pas ?

- que l'Uruguay a définitivement approuvé la loi régulant la production et la vente de cannabis. C’est une première dans le monde. Observons. Puisqu’en France, visiblement, on ne sait pas trop, si ça serait bien, si ça serait mal, tournons nos yeux vers Montevideo et observons. L’Etat aura la mainmise sur la culture et la vente du cannabis à des fins récréatives. Mettra-ce fin au narcotrafic ? Apportera-ce joie, convivialité et sourires dans les rues ? Favorisera-ce le tourisme ? Ya veremos ! Le bonheur serait-il d’imaginer le mieux et de le citer 1 fois à haute voix pour qu’il se produise ?

- que deux études, pas une mais deux, ont montré que le suivi passif, le suivi passif notez-le, sur Facebook, déclenche des états d’envie et de ressentiment chez de nombreux utilisateurs, les photos de vacances étant en tête de liste des déclencheurs. Ils sont plus heureux que moi et leur vie est mieux que la mienne serait un peu l’idée du ressenti. Ainsi, il conviendrait de suggérer à ceux qui publient de, hum, euh, décrire leurs problèmes, leurs soucis, leurs malheurs, leurs maux, leurs embarras, leurs difficultés, leurs épreuves, leurs maladies, leurs contrariétés, leurs déceptions, leurs tristesses. Le bonheur serait-il d’imaginer le pire, chez les autres, en souhaitant, peut-être, qu’il ne se produise pas...chez soi ?