« Sur l’épaule de l’ange »
ROMANES Alexandre
(Gallimard)
Auteur d’une très émouvante tribune dans Libé, au début de l’automne, en ces moments tragiques (pour les gens de gauche) où le Grand Chef des Argousins élucibrationna sur l’incapacité des Roms à s’intégrer à une société qui, dans sa grande majorité, ne veut pas d’eux. Les poèmes qui constituent ce recueil n’ont, par contre, suscité que peu d’intérêt et d’émotion chez le Lecteur. Tout particulièrement ceux regroupés sous le titre « Les beaux jours », poèmes habités par la présence de ce Dieu qui paraît être un compagnon du Poète. Les autres, soit donc l’essentiel du recueil, expriment ici ou là les interrogations, les joies, les inquiétudes d’un homme qui fut si souvent à peine toléré. L’humour s’entremêle à la tendresse, l’innocence enfantine devient très vite un thème récurrent.
« Nous sommes tous émerveillés
par l’innocence des enfants,
mais quand un adulte a comme par miracle
conservé son innocence,
il est méprisé. »
Cette poésie-là doit donc s’aborder en état d’enfantine innocence. Telle est du moins l’opinion du Lecteur.
Alexandre Romanès
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