Les baleines se baignent nues

Publié le 06 décembre 2013 par Lecteur34000

« Les baleines se baignent nues »

GETHERS Eric

(Calmann-Lévy)

Le Lecteur commença par sourire à cette évocation du Texas. L’enfant né sur le bord d’une route. La maman qui meurt. Le papa qui s’en revient et épouse l’infirmière qui n’a d’autre désir que d’adopter l’enfantelet. Le récit est alerte, enlevé. Et puis, de redondance en redondance, d’effets prévisibles en effets prévisibles, il ennuie, il lasse, il efface les derniers sourires. Le Lecteur s’en est certes remis. Mais il reste inadaptable à cette littérature américaine-là. Celle de l’inconsistante critique sociale. Une littérature de la roublardise plutôt bien engluée dans le système dominant.