Albert Cossery et Paul Erdös avait deux points en commun : Il sont nés il y a un siècle, en 1913, et ils ont tous deux vécu dans la plus grande sobriété.
À la question : « Pourquoi écrivez-vous ? », Albert Cossery répond : « Pour que quelqu'un qui vient de me lire n'aille pas travailler le lendemain »… Il vivra 60 ans à Paris à l’hôtel Louisiane dans une pauvreté revendiquée et une joie de vivre chaque jour renouvelée. C’est là qu’il meure en 2008.
Chercheur très prolifique, toutes disciplines confondues. Il touche à tout, théorie des graphes, théorie des nombres, combinatoire... et améliore sans cesse l'élégance de ses démonstrations.
Dans sa chambre, en plus de ses livres, Cossery était riche de ses idées et de ses relations dans le monde des lettres, Sartre, Vian, Miller, les surréalistes, des peintres, Picasso, Cézanne, Man Ray… En plus de sa valise, Erdöss était riche de ses solutions mathématiques et de ses collaborateurs, plus de 500 signeront au moins un papier avec lui.
Citations de Paul Erdös:
Peut-être bien que Dieu ne joue pas au dés avec l'univers, mais bon sang, il y a quelque chose d'étrange avec les nombres premiers.
Il y a trois stades à quoi on reconnait qu'un mathématicien devient sénile. Le premier, il oublie son théorème, le second, il oublie de fermer sa braguette, le troisième, il oublie d'ouvrir sa braguette.
Le télévision a été inventée par les russes pour détruire l'éducation américaine.