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Je suis hyperphage boulimique, mais je me soigne (Zermati #1)

Publié le 11 décembre 2013 par Blabla
Aujourd'hui chez les terriens ... une geekette est elle aussi entrée dans la secte des zermatophiles.
Non non, ne paniquez pas, n'appelez pas la police, ne prévenez pas le GIGN : je vais bien ! Car après de très longues années de mariage avec Complexes Physiques, d'écarts de conduite avec Mauvaise Image de Soi (oui, une noble, tu peux pas test), et de beuveries incontrôlées avec Hyperphagie Boulimique, je viens d'entamer la procédure de divorce. et je ne peux vous dire qu'une seule chose : elles vont raquer les salopes ! Namého ... Tout ça, à cause d'un monsieur au nom rimant avec les spaghetti : le Dr. Zermati. 

Je suis hyperphage boulimique, mais je me soigne (Zermati #1)

Tu la sens la frustration là ?


 Qu'on se le dise, j'ai toujours été ronde. J'ai toujours eu les fesses potelées, le ventre rebondi et les cuisses épaisses. Ma seule vraie chance, depuis le début, a été que j'ai toujours été (plus ou moins) bien proportionnée. Oui, si je grossis ou que je maigris, c'est de partout. De fait, même à 97kg, quand je suis habillée on ne voit vraiment que mon gros bidon et ma bouée de sauvetage (quoique là, avec l'hiver et le "surcouchage", ça se voit moins hihihi).
Mais quand je me retrouve seule face à mon miroir, nue devant le reflet de moi-même, là ça se corse. Me supporter dans le miroir a toujours été, depuis mon entrée dans cette sale adolescence, un véritable calvaire.
Grosse, dégoûtante, boudin, baleine, grosse vache, moche, laide, pleine de gras, horrible, vilaine, gros tas ... Tels étaient les qualificatif que je donnais à mon reflet, et donc à moi-même. Pourtant, avant ma première grosse dépression à mes 20 ans, je n'étais pas grosse. Un peu rondouillette c'est vrai, mais j'étais une belle jeune fille, un peu petite pour mon âge, avec de beaux cheveux longs, des beaux yeux que j'avais enfin appris à bien maquiller, des formes harmonieuses avec cette poitrine qui avait enfin daigné pousser (et déjà un beau 90B à 15 ans et des copines jalouses), et des potes qui tentaient souvent de m'embrasser quand ils étaient éméchés (ouais, cherchez pas, quand on est ado c'est le must ^^). A 17 ans, je pesais 65kg pour 1m65. Je faisais à nouveau du foot, je me défoulais deux fois dans la semaine sur le terrain, j'avais des copines, des potes, de bonnes notes, et je ne rentrais plus en pleurs à la maison comme au collège. Je m'habillais n'importe comment mais c'était mon style. Je sortais en boîte, j'allais en chouille, en concerts, je buvais comme un trou sans jamais être bourrée (si si, véridique, mon estomac, alors qu'il supportait encore l'alcool, commençait à saturer, en m'indiquant "attention, une goutte de plus et je renvois tout dans l'autre sens !", avant que je ne sois bourrée ^^), je fumais des pétards mais jamais de clopes, et je faisais croire à mes parents que je ne touchais pas à tout ça ... Bref, une jeune fille tout à fait banale, plus ou moins bien dans sa peau mais surtout suffisamment heureuse pour oublier un temps ses complexes.
Et puis il y a eu les dépressions. Et le début de ma vie commune avec de nombreuses compulsions, dont une liée à la nourriture.
En fin de compte, et c'est assez ironique, c'est la compulsion qui me soulageait le plus qui m'a le plus fait de mal ...
Je suis hyperphage boulimique, mais je me soigne (Zermati #1)

Je suis hyperphage boulimique. Je peux ingurgiter en très peu de temps une énorme quantité de nourriture, sans aucune possibilité de me contrôler. Je me cache souvent pour le faire, car je sais que je suis dégoûtante à faire cela. Je sais que ce n'est pas bien alors je me sens coupable, et je mange encore plus, ce qui me rend encore plus coupable ... Bref, vous avez compris le truc.Je n'ai pas faim quand je compulse. Je n'ai même pas forcément l'envie de manger (oui, faim et envie de manger, c'est pas pareil, mais j'y viendrais). J'ai juste besoin de taire une souffrance, et je n'ai rien trouvé de mieux, de plus efficace à court terme, que la nourriture. Au collège, j'avais pris pour habitude de piquer des paquets de gâteaux dans les placards de la cuisine, de les cacher dans ma chambre, et la nuit venue, de grignoter en lisant. Je faisais ça parce que je ne mangeais pas beaucoup à la cantine, parce que je n’aimais pas les plats (légumes sans goûts et souvent froids, viande pas assez cuite, entrées pas toujours très fraîches ...) alors en pleine nuit je me réveillais souvent avec une grosse fringale. Mais je ne compulsais pas encore à l'époque. Seulement, manger me faisait du bien, alors avec le besoin de me faire du bien il était naturel et logique pour moi que seule la nourriture que j'adorais pouvait m'aider. 
A 21 ans, je pesais 72kg. J'ai trouvé un copain à l'autre bout de la France, je me suis sentie encore un temps heureuse. Mon poids s'est stabilisé, je suis même descendue à 70kg. Le problème, c'est que j'ai compris au bout d'un an que ce garçon ne m'aimait pas, et j'ai commencé à douter ... Ce faisant, je me suis rapprochée d'un autre, vivant près de chez moi celui-là. D'ami très proche j'ai commencé à voir en lui plus qu'un ami, et je me suis retrouvée tiraillée entre deux personnes. j'ai fini par larguer le premier pour aller avec le deuxième. Et la balance s'est mise à indiquer 80kg. Sans m'en rendre compte j'avais une fois encore compulsé, de façon très régulière mais déguisée. Dans mon malheur, il a fallu que je devienne membre d'un club de jeux de rôles, et les chips, gâteaux et soda sur les tables en grandes quantités ne m'ont pas vraiment aidée. Du moins pas physiquement ^^.
Puis, ce garçon m'a fait souffrir, par sa conduite, son lunatisme, son incapacité à aimer sans faire mal, son malêtre constant, son impossible croyance qu'il ne pouvait pas être heureux ... Alors que j'étais au plus mal avec lui, il y a eu aussi la rechute, la dernière, de mon oncle, qui a fini à l'hôpital, hémiplégique, avec un pronostic vital plus que court (nous étions en octobre, les médecins ne le voyaient pas passer Noël). J'ai du tenir de front mes problèmes de coeur et ma peur du deuil de mon oncle, me retenir de pleurer ou d'avoir seulement l'air triste chez mes parents, j'ai du me forcer à sourire pour ne pas me faire plaindre, et dans ma tête, c'est partit en vrille. Une jeune femme tellement paumée qu'elle mentait à sa psy ... En Février, n'y tenant plus, je quittais mon copain. En Février, mon oncle est mort. En juin, une amie se mariait et décidait de me faire la tronche parce que, aveuglée par ma dépression, je n'avais pas vu ses angoisses pré-nuptiales, préférant me réjouir que mon ex acceptait enfin de me reparler ... Après quelques mois, je tombe amoureuse d'un autre ami, qui finalement s'est intéressé à deux de mes copines (il est toujours avec l'une des deux) mais jamais à moi. Puis, j'ai rencontré le Chéri. La balance, odieuse créature, indiquait alors 91kg. 
Bon, pour la défense de mon corps, à partir de 2009 j'ai aussi commencé à prendre un traitement pour mon syndrome des jambes sans repos, dont un des effets secondaires est la prise de poids. Mais sur les 20kg que j'ai pris depuis 2009, je n'en imputerais qu'au maximum 10 à ce médicaments, 10kg que je me suis résolue à garder (j'y reviendrais aussi).
Tout semblait aller bien, je parlais installation avec Chéri. Et puis, il y a eu Belle-Maman. Sans prévenir, j'étais devenue persona non grata chez elle. Et dans le même temps, mon "amie" fâchée m'a enfin lâché mes vilaines fautes et mon absence de considération envers elle pour son mariage (enfin, selon son point de vue, j'espère que mon petit mots lui prouvant mon inconditionnelle amitié dans le "cercueil" qu'on avait enterré lors de son enterrement de vie de jeune fille l'aura bien fait rire ...) et me rejetait violemment, me disant par la même occasion à quel point j'avais été conne et odieuse avec mon ex (qu'à l'époque elle ne pouvait pas piffrer hein), qui lui aussi me rejetait violemment juste parce que j'avais refusé de venir à une de ses soirées à thème (merci, mais me déguiser juste pour t'écouter te plaindre et jouer à la console pendant des heures sans vraiment discuter, c'était pas trop glop). Et alors que j'avais réussi à redescendre à 86kg, me revoilà avec 98kg tous ronds ...
Tout cela, pour vous dresser un peu le portrait de mon insatiable hyperphagie, de ma compulsion que je compte bien mater !
Je suis hyperphage boulimique, mais je me soigne (Zermati #1)

Aujourd'hui, du moins à ma dernière pesée, je stagne à 97,3kg. C'est à dire un kilo en moins (j'aurais pu dire plus si seulement BM ne m'avait pas fait rechuter ^^) que le jour où j'ai commencé à lire Maigrir sans regrossir - Est-ce possible ? du Dr. Zermati. Un kilo en moins depuis que j'ai compris pourquoi je compulsais et comment me défaire de cela. Un kilo en moins depuis que j'ai commencé à ne plus écouter les médias, ni même mon médecin, mais simplement à écouter mon corps et ses besoins.
Un kilo en moins depuis que je ne mange que quand j'ai faim et que je m'arrête de manger quand je n'ai plus faim. Depuis que j'ai arrêté de me frustrer et que je cède quand j'ai très envie d'une petite douceur, et que donc je me limite à satisfaire mon envie sans compulser automatiquement. 
Car voilà le fabuleux et miraculeux secret de Zermati : écouter ses sensations alimentaires, ou en tous cas travailler à les ressentir à nouveau pour pouvoir enfin les écouter. Et voilà pourquoi quand j'étais petite je pouvais manger des tas de choses grasses ou sucrées sans jamais grossir : parce que je ne mangeais pas si je n'avais pas faim. 
C'est un des premiers enseignements de Zermati : ce qui fait grossir, ce n'est ni le gras, ni le sucre, mais simplement le fait de manger sans faim. Dans l'autre livre de lui que je lis en ce moment, Maigrir sans régime, il cite un exemple très très probant, celui d'une certaine Camille, qui a d'un coup une furieuse envie de manger UN carré de chocolat. Mais le chocolat, tout le monde sait que ça fait grossir, alors non, elle ne cédera pas. Mais l'envie est tenace, alors pour se caler, elle engloutit un yaourt nature 0%. Parce que ça, bien sûr, ça ne la fera pas grossir et que sur le coup ça lui rempli le ventre au point de ne plus vouloir de chocolat. Mais peu de temps après, bam, l'envie du carré de chocolat revient ! Pas de problème, un autre yaourt 0% et le tour est joué ... Jusqu'à ce que la frustration soit trop forte et que Camille se jette sur la tablette de chocolat et la finisse entièrement, incapable de se contrôler. Du coup, au lieu de ne manger qu'un seul tout petit carré de chocolat, soit une vingtaine de calories à peine, elle a mangé deux yaourts à 0% et une tablette de chocolat, soit au final 400 calories. Mais avec le battage des médias sur ce qui est bon ou mauvais, soit-disant, pour nous, dans la tête de Camille, ce qui l'aura fait grossir ce n'est que le chocolat ...
Zermati compare notre organisme à une voiture : si nous roulons, nous consommons de l'essence, et si nous voulons continuer à rouler, il faudra à un moment, quand le réservoir sera vide, faire le plein. Notre corps, c'est pareil : nos activités journalières consomment notre énergie, que nous restaurons en mangeant. C’est pour cela que nous avons très faim après la pratique intensive d'un sport, et qu'après un repas très copieux nous aurons moins faim car le corps a encore des réserves. 
Le principe est simple : notre corps n'a besoin de prendre que ce qui correspond à ce qu'il a perdu. Si nous avons dépensé 800 calories depuis notre dernier repas, il ne servira à rien de manger plus de 800 calories au prochain. D'ailleurs, notre organisme, grâce à un savant système et au sensations de rassasiement puis de satiété, nous fera comprendre au bon moment que le nombre de calories nécessaires ont été ingérées et qu'il ne sert plus à rien de manger plus. C'est ce qui explique que parfois, on n'arrive pas à finir notre assiette. Le fait est qu'en plus de la satiété, si on mange trop on en retire une désagréable sensation de lassitude voire de dégoût. Quand on a mal au ventre ou au cœur, c'est qu'on a trop mangé, qu'on a pas écouter les sensations alimentaires, et donc qu'on a continué de manger sans faim. 
Heureusement, dans la plupart des cas, notre organisme compense tout seul : on a trop mangé ? Qu'à cela ne tienne, on aura moins faim la prochaine fois, donc on mangera moins.
Mais le mangeur moderne, obnubilé par la beauté physique, par la normalité, et croulant sous les consignes des médias (5 fruits et légumes blablabla) et des magazines, se restreint, trop, jusqu'à ne plus pouvoir entendre ses sensations alimentaires pourtant vitales. Et quand on se restreint, quand on se contrôle, on finit toujours par craquer. TOUJOURS. Les personnes faisant des régimes à répétitions le prouvent. Et les études avec : plus de 90% des personnes faisant un régimes impliquant une restriction quelconque (manger moins de tels aliments ou pas du tout, manger tant de tel aliment et tant d'un autre, consommer uniquement tel aliment, faire ceci ou cela, ne pas faire ceci ou cela ...) reprennent tout le poids qu'elles ont perdu et souvent beaucoup plus au bout de trois à cinq ans. Et oui, l'effet yo-yo.
En outre, Zermati nous apprend que nous pouvons, en réalité, manger de tout, et que ni le gras, ni le sucré, ni les légumes, ni les fruits, ni rien en fait ne fait plus grossir qu'un autre aliment. Car ce que nous mangeons, ce sont des nutriments, des oligo-éléments, des minéraux, mais surtout, des calories. 
De fait, entre manger quelques carré de chocolat avec un verre de soda, ou une énorme assiette de légumes, il y a au final de grandes chances que ce soient les légumes, dans ce cas précis, qui nous fassent grossir. Pour plus de précisions : on vous pose devant le nez deux assiettes. L'assiette A est remplie d'aliments qui, dans la plupart des régimes, ne sont "pas autorisés". L'assiette B est remplie d'aliments "autorisés" (et à volonté en général) dans ces même régimes. Dans le cas où les deux assiettes auraient exactement le même nombre de calories, dans les faits aucune des deux ne fera grossir plus que l'autre. Mais tout le monde choisira la B parce qu'elle est moins culpabilisante. Et je suis sûre que même si on disait que l'assiette A présente moins de calorie que la B, les gens choisiraient quand même la B, toujours moins culpabilisante, parce que dans leur tête, ce qui est autorisé ne peut pas faire grossir. Et c'est là que réside la plus grosse erreur des régimes amaigrissants. Croire que certains aliments font plus grossir que d'autres. Que vous mangiez 500 calories de légumes ou 500 calories de cassoulet, vous mangez simplement 500 calories.
Au fond, peu importe par qui ils sont prescrit et pourquoi, tous les régimes fonctionnent sur les mêmes principes : on nous IMPOSE des RÈGLES pour CONTRÔLER nos apports de nourriture et notre poids. Et qu'y a-t-il de plus désirable que ce que les règles nous défendent de consommer ? Ainsi, tout ce que nos régimes nous interdisent de manger, ou nous disent de manger moins, nous font encore plus envie. Et comme nous nous punissons de nos écarts en surconsommant ce que les régimes autorisent, ces aliments là deviennent de moins en moins désirables à nos yeux ... Aussi, plus nous tentons de suivre notre régime, plus nous désirons ce qui nous est interdit et moins nous aimons ce qui est autorisé ... Vous la sentez la grosse frustration là ? Et de fait, dans ce joli cercle vicieux, plus nous con trôlons notre frustration, plus nous sommes susceptibles de céder à la compulsion, et donc à encore plus de surconsommation et de culpabilisation ... et en repartira de plus belle dans un schéma de course à la frustration ...
Plus nous sommes frustrés, plus nous craquons violemment, et donc plus on risque de reprendre tout ce qu'on a réussit à perdre et avec des renforts.
De fait, et Zermati le souligne régulièrement : ce sont en réalité les régimes qui nous font grossir.
Zermati sait de quoi il parle : lui aussi, à ses débuts, comme tous ses confrères diététiciens et nutritionnistes, a prescrit des tas de régimes à ses patients, croyant au bien fondé de ces pratiques qu'on lui avait enseignées. Mais à force de voir revenir ses patients avec du poids en plus, et nombres de souffrances et de nouvelles pathologies, il s'est finalement posé les bonnes questions. Il a laissé tombé les régimes en tous genres et s'est concentré sur l'essentiel : les patients. Nous sommes tous différents : notre corps, notre physiologie, notre psychologie et notre hérédité fait de nous des êtres uniques pour lesquels un régime type ne peut fonctionner. De plus, nous avons tous des pathologies qui entrent en conflit avec ces régimes.
Mais ce qui, pour Zermati, fait que les régimes ne peuvent fonctionner, c'est notre rapport négatif envers notre nourriture. Ce qui est "interdit" nous fait peur et cette peur nous pousse à manger des choses "autorisées" mais que nous n'aimons pas forcément, et du coup nous en venons à être dégoûté de ce qui est "autorisé" ... et au final, nous rejetons tout et le simple fait de penser "qu'est-ce que je vais manger ua prochain repas ?" devient une torture mentale ... Comment peut-on manger sainement dans ce cas ?
Tout cela, je l'ai compris, retenu, et je le met en pratique : je supprime les restrictions et les règles, je n'achète que ce qui me plaît, me fait envie, me procure du plaisir quand je le consomme, je craque sur le gras ou le sucré quand ça me fait terriblement envie, je mange seulement quand j'ai faim, même si ça veut dire que je ne mange qu'une fois par jour où au contraire que je dois grignoter tout au long de la journée, et surtout, surtout je ne me culpabilise plus ! J'ai mangé du chocolat ? Et alors, valait mieux ça que de me jeter sur tout ce qu'il y a dans les placards. Et puis, j'en avais envie, c'est donc que je devais en avoir besoin  (j'y reviendrais dans un futur article aussi ^^).
Voilà, s'il y a quelque chose à retenir dans tout cela pour ce premier article, nous pouvons dire ceci :
  • Ce qui fait grossir c'est la surconsommation, peu importe l'aliment surconsommé
  • Ce qui compte ce n'est pas le type d'aliment dans notre assiette mais le nombre de calories
  • La frustration et la culpabilité entraînent la surconsommation et donc la prise de poids
  • Manger à sa faim (manger quand on a faim et ne pas manger quand on n'a pas/plus faim) ne fait pas grossir, même si on mange gras et/ou sucré

Au final, mais ça j'en reparlerais dans de futurs articles, la seule façon de perdre du poids (ou d'en reprendre, ça marche aussi pour ceux qui ont trop perdu et veulent retrouver leurs formes) c'est simplement de s'écouter et de faire attention à ses sensations alimentaires.
De fait, depuis le 22 Octobre 2013, j'apprend à me faire confiance. Dur dur ...
Mon premier défi, mon vrai objectif, ce n'était donc pas de perdre x kilos, mais seulement de pouvoir enfin de me regarder nue dans mon miroir sans me dégoûter. Le principe, je l'ai gardé de True Blood, quand l'exorciste dit à Tara que si elle arrive à se regarder dans un miroir, en comptant de 10 à 1, alors elle n'a pas besoin d'être guérie. Alors voilà, régulièrement (hors période de menstruations parce que j'ai le bide gonflé et que mon humeur n'est pas au top) je me pèse, je mesure mon tour de ventre et de cuisse, pour voir mon évolution principalement, et surtout, je me pose nue devant le miroir de la penderie. Et je compte. Tout en regardant mes formes, mes bourrelets, mes fesses qui tombent un peu ... Petit à petit, je tiens. Pas encore jusqu'à 10, mais je reste de plus en plus longtemps. Et au fur et à mesure, je me rend compte que je commence à accepter ces formes que je détestais jusqu'à présent.
Mais cette prise de conscience, ce nouveau style de vie, je ne l'ai pas acquis sans difficultés, mais ça, ce sera pour un prochain article, avant les fêtes aussi ^^
Sur ce, prenez soin de vous et écoutez-vous !

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