Presque comme l’an passé, l’artiste anglais aux deux albums sortis en 2006 et 2007 ne sort plus de sa tanière que pour des projets courts, seul ou en collaboration (Massive Attack, Four Tet, Thom York).
Ici, donc, 3 titres pour moins d’une demi-heure toujours, comme pour les trois précédents EPs de 2011 et 2012 (Street Halo, Kindred et Truant). Et, comme pour eux, le même visuel, sobrement noir.
Dans l’ordre, défilent le somptueux éponyme « Rival dealer », le bref « Hiders » et le langoureux « Come down to us » en 13 minutes.
Tout juste chaud sorti du four, le nouvel opus de Burial divise déjà : entre ceux qui le descendent en flèche et les autres qui en disent tellement de bien que ce serait carrément, de leur avis, sa meilleure production depuis son chef-d’œuvre universellement acclamé Untrue.
Je ne prendrai pas position, surtout si tôt, mais me délecte néanmoins déjà d’un très bon EP, certes efficace comme on pouvait l’attendre, mais avec des nuances assez déroutantes (le hip-hip et surtout le r’n’b sont plus présents que jamais dans le filigrane de William Bevan, ce qui pour une fois n’est pas pour me déplaire, bien au contraire).
Moi, forcément, je rajoute ça sur ma liste de Noël… et je vais avoir bien du mal à ne pas aller ouvrir mes cadeaux avant le 25. Et de toute évidence, son troisième album, s’il vient à exister un jour, sera forcément l’un des plus attendus au monde… En 2014 peut-être ? Même pas sûr. Qui sait ? Peut-être nous réserve-t-il une très grande surprise avec Massive Attack, qui eux-mêmes nous laissent languir depuis 3 ans déjà.
(in heepro.wordpress.com, le 11/12/13)
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