Masters of Sex // Saison 1. Episode 11. Phallic Victories.
Je pense sincèrement que Masters of Sex est un très bel objet. Un objet que l’on pourrait presque qualifier de culte. Pas dans le sens où la série laisse une emprunte dans le
monde des séries (on ne peut pas encore en parler, il faudra attendre quelques années je pense que tout cela mûrisse) mais plutôt dans le sens où les personnages deviennent attachant. Je suis
chaque épisode religieusement chaque semaine, cloîtré sous ma couette (n’y voyez rien de pervers, je ne m’adonne à rien du tout pendant mon visionnage). Mais disons que par son sujet pourtant si
cru, la série est comme je l’ai déjà dit quelques semaines auparavant étonnamment prude. Mais c’est cette pureté et ce côté innocent qui la rend encore plus fascinante à mes yeux.
« Phallic Victories » est à mes yeux l’épisode le plus réussi de Masters of Sex. Ce n’est pas qu’une question de pudeur c’est aussi une question de
dialogues, de jeu et d’ambiance. Tout ce qui se déroule dans cet épisode était magnifique. J’ai eu l’impression de vivre quelque chose de différent et de voir la série sous un oeil nouveau. Rien
ne me prédestinait à autant aimer cet épisode et pourtant c’est ce qu’il s’est passé.
Cet épisode me rappelle à quel point la série est finalement excellente. Je ne pense pas que tous les épisodes de cette première saison sont excellents mais celui-ci atteint des sommets. C’est
une question d’ensemble qui fonctionne à merveille. C’est remarquable de voir qu’au bout de 11 épisodes le téléspectateur est réellement récompensé pour son visionnage. Je suis religieusement la
série depuis ses débuts, chaque semaine et cet épisode est le premier qui m’a fait autant d’effet. En tout cas, j’aimerais bien en voir beaucoup plus sauf qu’il ne reste pour le moment qu’un seul
épisode (il faudra attendre la rentrée prochaine pour voir la suite et le temps va être particulièrement long). Pour en revenir à « Phallic Victories », l’épisode était
assez différent des précédents et notamment car il ne contient aucune scène de sexe. C’est assez étonnant, aussi bien car la série a su mettre en avant le sens dans tous ses épisodes (et ce même
si cela reste parfois anecdotique au détour d’une petite scène) et d’autre part car cela s’appelle tout de même Masters of Sex. Il y a bien sexe dans le nom de la série. Mais
c’était différent et cela permet aussi de se concentre sur d’autres choses. De plus, cet épisode marquait également l’absence (à nouveau) d’Allison Janney.
Mais Masters of Sex développe de façon intelligente ses personnages. Elle cherche à aller au plus profond de leur être et c’est cette substance que l’épisode parvient à faire
ressortir avec une certaine efficacité. En tout cas, Masters of Sex c’est un bon investissement en termes de temps passé. Je ne m’ennuie pas devant cette série et en plus de ça
elle parvient à me faire décrocher les étoiles. Je ne sais pas si tout cela peut aller encore plus loin mais finalement il n’y a pas encore de déception au bout du compte. Du coup, je me demande
si Masters of Sex ne pourrait pas aller encore plus loin. Entre Lizzy Caplan et Michael Sheen et avec cet épisode nous avons de sérieux
concurrents qui arrivent pour les prochains Emmy Awards. Attention, cela peut vraiment décoiffer.
Note : 10/10. En bref, brillant.