Magazine Cinéma

The desolation of Smaug

Par Bigreblog

(Qui aurait dû être renommé: pire cliffhanger de l’Histoire du cinéma…)

Les gens, j’ai survécu. Je suis toujours en vie, et pourtant, croyez-moi, c’était pas gagné après la séance d’hier.

Un pareil emotional rollercoaster, j’en ai connu peu dans ma vie… Je hais Peter Jackson. Presqu’autant que je hais the Moffster.

Alors, cette review sera légèrement timbrée, légèrement dérangée, mais c’est la faute des kiwis. Et de Benedict Cumberbatch.

Et du pitch. Jamais, JAMAIS ça n’aurait dû être permis de créer des personnages aussi parfaits. Et maintenant, je veux tous les épouser.

TOUS, okay?

Je vous préviens, je ne saurai pas me retenir, les spoilers vont fuser…

The desolation of Smaug reprend là où l’on c’était arrêté dans An unexpected journey. Bilbo, les treize nains et Gandalf sont à la lisière de Mirkwood, des Orques aux trousses.

Sauf que tout s’accélère en Terre du Milieu. Le Nécromancien regroupe une armée plus dangereuse que ce que l’on a pu voir depuis la chute de Sauron. Thranduil, roi des Elfes, désire une partie du trésor enfoui d’Erebor. La ville d’Esgaroth est la proie d’un maitre cupide et idiot.

a1

Et tout ça, ça donne un film explosif.

Alors qu’ils avaient plus ou moins respecté le livre en ce qui concernait le premier opus, Peter Jackson, Fran Walsh et Philippa Boyens ont décidé de joué avec les nerfs des lecteurs avec ce second film.

A grands coups de modifications, ajouts et suppressions, nous voilà avec 5 minutes chez Beorn, 10 minutes dans Mirkwood, 10 minutes chez Thranduil, pis c’est tout.

Mais, rassurez-vous, on a quand même droit à plus d’une heure de complet débordements émotionnels dans Esgaroth et dans la Montagne. Sinon, ce ne serait pas drôle.

Et c’est LA que le bât blesse. Cet enfoiré de réalisateur a décidé de ne pondre que des changements servant la psychologie des personnages.

Hint: surtout les trois qui ne vont pas faire long feu…

Et Bofur. Parce que tout le monde aime Bofur (moi la première).

a1

Parlons un peu des personnages-clés de cet opus, voulez-vous?

Beorn d’abord, premier personnage d’importance apparaissant dans le film. C’est un changeur de peau (un métamorphe quoi) pouvant se changer à l’envi en un énorme ours que même Azog craint. Ce Beorn, malgré son temps à l’écran plus que court, permet de préparer la Bataille des Cinq Armées, puisqu’il y prendra part.

Et j’ai apprécié son look, même si Michael Persbrandt, son interprète, est mieux avec des yeux de glace.

Ensuite, on a eu droit à du lourd côté elfes.

Au détour d’une attaque d’araignées (saloperies ça), Legolas-la-tafiole fait son retour en Middle-Earth, l’arc à la main, les yeux bleus (Mr Bloom n’avait pas oublié ses lentilles), un air de petit con sur la gueule.

Et une utilité contestée jusqu’à la scène la plus badass de ce film, et franchement, si c’est pas lui qui fait la peau à Bolg, je risque de râler sec.

Tauriel ensuite, mais je vais y revenir.

Et Thranduil, qui a droit à beaucoup plus de temps d’écran que les simples secondes dans le premier film qui m’ont fait le haïr à jamais.

Hint: je le hais toujours. Et pas juste parce qu’il a engendré Tafiole.

Plus tard, vu que les halls de Thranduil ne font pas long feu (j’espère que ça s’arrangera dans la version longue (oui, j’y pense déjà)), on découvre Bard, l’archer d’Esgaroth, l’héritier des rois de Dale.

Ouuuuuuh… Okay, le personnage, comme tous, n’était pas franchement creusé dans le livre, mais ici, oh bordel.

Bon, vous aurez compris que j’en suis tombée raide dingue (de Luke Evans, oh my god, j’aurais jamais cru ça possible), mais on se demande pourquoi, bien sûr.

Eh bien, parce qu’il est attachant, touchant, badass, intelligent, courageux, et bordel qu’il a du charme.

HBT2-fs-336991.DNG

En gros, nous avons trouvé mon Faramir 60 ans plus tôt.

;)

Bard, malheureusement, n’est pas le seul habitant d’Esgaroth, et c’est dans ces cas-là qu’on souhaite que des personnages comme le Maitre de Lacville (traductions de meeeeeerde) et Alfric, son bras droit, n’existent pas. Du tout. Même si j’adore Stephen Fry dans la vraie vie.

Encore un brin plus tard, nous découvrons la gueule de Bolg, le rejeton d’Azog, la gueule légèrement recollée aux bandes d’aciers, avec une petite obsession de choper Thorin.

Je devrais me sentir reconnaissante qu’il s’en carre de Bofur.

Et puis, c’est le drame.

Bilbo entre dans la montagne, et réveille un dragon dans l’une des scènes les plus jouissives du film.

A un moment, je me suis même dit: "T’as qu’à crier "Debout, Sherlock, y a un serial killer dans Londres!"" et puis, je me suis dit que j’étais con.

Parce que, mes aïeux, Smaug, il a un look. D’en-fer.

a1

Well done you bastards.

(Je vous parle même pas du Nécromancien, aka Sauron, qui vu qu’il parle en langue noire, est pas doublé, et donc du fait que j’ai secoué les mains comme une conne en répétant "C’est Benedict".)

Les personnages c’est fait. Maintenant, on va parle de mes scènes préférées.

Sans conteste, les scènes dans la Montagne gagnent la palme. Alors que dans le livre Bilbo parle avec Smaug, l’Anneau au doigt, et se barre avec une information vitale pour Esgaroth, ici, tous les nains (minus four, mais vous saurez pourquoi) prennent part à la fête, so to speak, et tentent de coincer la vile créature en rallumant les forges d’Erebor et en l’aspergeant d’or fondu.

Bon, c’est un fail, mais ça permet deux choses: 1) De voir encore plus Erebor et sa grandeur perdue 2) De s’attacher une méchante fois à Thorin qui fait ici preuve d’un badassanisme rare (et je hais de savoir ce qui va lui arriver).

Autres scènes trop coule, celles dans Esgaroth. Je vous ai donc dit que j’avais eu un coup de foudre pour Bard, eh bien, sa ville et la manière dont on peut se mouvoir entre ses murs est elle aussi assez jouissive. Vous comprendrez bien assez tôt.

a1

Et je vais enfin parler de Tauriel.

Le personnage féminin qu’il manquait au film.

Alors, certes, vu que la première chose qu’elle fait c’est sauver les fesses de Kili, on comprend de suite que le fameux "triangle amoureux" sera donc composé de Kili/Tauriel/Legolas. Faut pas être intelligent pour le comprendre.

Et, si au départ (c’est-à-dire quand cet espèce de petit con commence à la draguer sans vergogne) j’ai pensé que ce n’était pas crédible, je me suis laissée prendre au jeu, quitte à, à la fin, grincer des dents et prier pour un bisou.

Qui aurait été bien mérité, quand Kili sort des choses si romantiques de sa sale petite bouche de canon.

(Je hais Aidan Turner. Il est trop beau, il m’énerve.)

Bref, les enfants, un vrai rollercoaster. Vous passerez de la joie aux rires aux pleurs à la peur à l’angoisse en deux milli-secondes, et bien sûr, vous hurlerez au meurtre quand le générique de fin arrivera…

Parce que ça, Peter, je ne te le pardonnerai jamais. Un cliffhanger pareil, même pour les lecteurs, c’est inhumain.

Note: 9,5/10 (scénario: 9/10 (non mais sérieusement)jeu: 10/10 (ils sont tous farpaits)BO: 9/10 (parce que I see fire est trop belle)suite: 10/10 (ou l’art de faire des films qui montent en puissance plus on avance))

We are screwed...

We are screwed…



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Bigreblog 1726 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines