162 – tu retourneras au vide

Publié le 11 décembre 2013 par Jeanjacques

Pour la physique actuelle, un photon, s’il ne rencontre pas d’obstacle, peut poursuivre indéfiniment sa route, allant même jusqu’à dépasser les frontières galactiques posées et imaginées par les théoriens du big bang et leurs nombreux groupies. La notion de cycle est d’ailleurs totalement absente de cette théorie puisque la naissance de l’univers apparait comme un évènement unique, un hypothétique big Crunch étant censé dans des temps immémoriaux rembobiner l’histoire et reconcentrer la matière pour un nouveau big bang. Bien évidemment, à part une foi de charbonnier consécutive à la confiance aveugle accordée aux scientifiques établis, aucune preuve ne saurait être apportée d’un tel scénario qui s’apparente à la plus archaïque des mythologies pré scientifique.

L’erreur centrale de la cosmologie pseudo scientifique actuelle est d’envisager un cosmos historique vectorisé ayant débuté un jour, ce qui lui interdit de penser la notion essentielle de cycle. Celui-ci ne peut se comprendre hors la conception d’un univers éternel n’ayant jamais débuté, mais toujours renouvelant ses procédures de création de la matière, étoiles et galaxies.

Nous savons – et cela est admis par tous – qu’il est possible de créer de la matière à partir du vide et plus exactement dans notre théorie à partir de la substance composant l’espace ou prématière. Nous avons défini cette prématière comme incréée et donc éternelle et occupant à l’infini l’espace qu’elle constitue. Ainsi, il apparait que toute la matière universelle ne saurait être sui generis et a pour origine un changement d’état de la prématière. Nous avons ainsi un processus créatif :

Prématière>ondes>photons> matière.

Mais ce processus ne peut être unidirectionnel, ce qui impliquerait une création continue, un excès permanent tel – à la limite – que l’espace ne serait que matière envahisante. Ou à l’inverse, que la quantité de matière serait établie une fois pour toute, ce qui interdirait toute émergence d’atomes supplémentaires (ce qui est de fait la position de la théorie du big bang !). Comme on le constate dans l’évidence, la notion de cycle est essentielle dans l’économie générale du cosmos, ce qui signifie que nous devons admettre le processus inverse de la création à savoir :

Matière>photons>ondes>prématière.

Concrètement, cela signifie que la matière peut s’annihiler pour se transformer en photons, ce que l’expérience courant nous enseigne. Le photon doit à son tour perdre de l’énergie pour s’aplatir et rejoindre l’état ondulatoire – ce que la physique actuelle refuse d’admettre. C’est ainsi qu’elle interprète le red schift comme indicateur d’une fuite des galaxies et non comme l’indication une baisse progressive de l’intensité du photon confronté à la résistance de l’espace de prématière qu’il traverse. Cette réduction progressive de la longueur d’onde du photon étant continue en proportion de la distance, cette onde tend vers son état d’inertie pour disparaître, se fondant dans la prématière ainsi que le ferait une onde aquatique en bout de course.

Ainsi la matière n’est pas éternelle et doit, selon des durées qui se chiffrent en centaines de milliards d’années, rejoindre sa substance originelle. (Nous ne développerons pas ici le processus par lequel les étoiles sont aspirées par les trous noirs et sont détruites dans une sorte de cataclysme universelle de la galaxie et leur matière transformées en rayonnements).

Sur un plan philosophique qui concerne tout un chacun, nous devons considérer que les atomes qui nous composent viennent du vide-plein de prématière et doivent retourner à ce vide. Nous portons en nous une dimension d’éternité et une proximité avec cette substance qui compose l’espace. Nous ne sommes pas issus du néant ni ne devons y retourner, notre corps matériel est partie intégrante des vastes espaces infinis d’éternelle présence.