Questionnaire de Miss Tâm #2 : Entretien avec Fiamma Luzzati (textes et dessins)

Par Misstam @KitchenMissTam

Vous connaissez mon amour pour la cuisine italienne et les beaux Italiens le peuple italien. Une fois n’est pas coutume, il n’y a pas de recette… Quoique… si !  Cliquez ici et vous aurez la merveilleuse « Fougasse des paresseux » de Fiamma Luzzati… Et après, réservez quelques minutes pour faire la connaissance de Fiamma, une personne étonnante, formidable et bourrée de talents ! Et plus belle que Claudia Cardinale…

J’ai rencontré Fiamma Luzzati le jour de son anniversaire, par hasard, lors d’un atelier de Pasta Therapy initié par Farine00 à l’épicerie italienne RAP à Paris (lire l’article ici).

Elle était la dernière arrivée, grande, belle, gracieuse, lumineuse, descendant avec prestance l’escalier en colimaçon menant vers la cave voûtée où se trouvait l’atelier. Son humour, ses questions, son carnet de notes, son bel accent italien gorgé de soleil et son talent de « pétrisseuse de pâte »… Tout me plaisait chez elle. Je ne savais pas encore qu’elle était l’auteure de « L’avventura – La vie dessinée d’une Italienne à Paris » et du blog L’avventura sur le site de Libération (pour avoir une idée…par ici). Je ne savais pas non plus que j’allais devenir fan de ses textes et dessins plein d’esprit et d’humour… dont l’atelier de pâtisserie italienne de Marco Bianchi qui m’avait fait hurler de rire… (« Le gâteau sans rien », mai 2013).

Fin de l’été, j’achète son livre, reçu avec une gentille dédicace. Je suis aux anges ! Des échanges, un dîner, un déjeuner, et voilà l’envie de présenter Fiamma Luzzati, mon coup de cœur de l’année 2013, dans ma rubrique « Questionnaire de Miss Tâm ».

Fiamma ne fait rien comme les autres. Elle réfléchit beaucoup, observe, croque les gens avec humour et ne peut répondre de façon succincte aux questions… Il lui faut du temps, un vrai face à face, un échange, un zeste de vie. Alors le « Questionnaire de Miss Tâm » devient un entretien fleuve oscillant joyeusement entre réflexions diverses et variées, digressions passionnantes et déambulations existentielles et autobiographiques… Tout cela entre le déjeuner au restaurant coréen Bong (Paris 15), la balade à pied jusqu’au boulevard Saint-Michel, jusque dans le bus 86 pour clore in extremis l’interview. Paradoxalement, le temps a passé très vite. J’étais même restée sur ma faim quand nous nous sommes dit au revoir dans le bus.  Voici un « condensé » des trois heures d’entretien avec la belle Fiamma Luzzati.

Avant de commencer l’entretien, voici le « Questionnaire de Miss Tâm » ou le portrait culinaire de Fiamma Luzzati :

1-   Si tu étais un aliment ou un plat?

Dans ma jeunesse, j’étais plutôt un dessert. Mystérieusement, je suis devenue plutôt salée, je dirais une charcuterie. Je pourrais aussi m’identifier aux légumes et aux graines. Mais je me souviens d’une charcuterie fabuleuse à Parma, il y a une dizaine d’année, il y avait toutes sortes de variétés incroyables de jambons, de saucissons et de lards. J’aime l’idée de l’apéro, avec un éventail de petites choses à goûter, à picorer, plutôt qu’un vrai repas carré. Goûter me correspond davantage. Comme dans la vie, j’aime rester à la surface des choses et ne veux pas être spécialiste de quoique ce soit. Je n’aime pas tout savoir sur un sujet. Ca me laisse la liberté de découvrir plein d’autres choses.

2-   Ton meilleur souvenir d’enfance de cuisine ou en lien avec la nourriture.

Pétrir. Pétrir la pâte, et notamment la pâte à pizza. Je trouvais que c’était très sensuel, agréable. Déjà petite, très tôt, je pétrissais la pâte avec ma mère. C’était quelque chose que j’aimais bien faire. La pâte et le résultat que tu obtiens, dépendent beaucoup de ton état. Tu te retrouves à faire la même recette, mais cela peut être catastrophique parce que la pâte absorbe ton état émotionnel. Tu as donc un résultat qui varie énormément. C’est vivant.

3-   Ton coup de foudre gustatif. 

Je n’arrive pas à faire une hiérarchie. J’aime beaucoup de choses. Par exemple, la cuisine japonaise en général me plaît. Mais un souvenir gustatif récent m’a particulièrement plu chez Rino (46 rue Trousseau, 75011 Paris), c’était le fait qu’il associe une viande (tartare d’agneau) combinée à une émulsion aux huîtres, aux saveurs très iodées, avec une sorte de pain aux algues et des feuilles de légumes. La combinaison viande d’agneau et sauce aux huîtres étaient totalement inattendue, surprenante. C’était incroyable, très fort. Giovanni Passerini trouve vraiment des combinaisons audacieuses, il est très doué.

Il y a eu aussi la salsa di noci (à la Pasta Therapy) faite au mortier. C’était une révélation gustative parce que je n’avais jamais goûté cette sauce comme ça, avec les noix pilées au mortier. Et ça me renvoie aussi à l’enfance car j’ai grandi dans la région de cette sauce, à Gênes.

Fiamma (au centre) en train de piler de bonnes noix au mortier – A l’épicerie RAP, Paris, durant la Pasta Therapy de Farine00. Juin 2013.

4-   L’anecdote culinaire la plus drôle qui t’est arrivée : en cuisine ou pendant un repas.

Je ne sais pas. Il n’y en a pas  vraiment. (rires)

5-   Dans une cuisine, quel ustensile ou objet serais-tu ?

Je serai un batteur électrique qui fait monter la mousse, la crème, les blancs d’oeufs. J’aime bien ce processus, la transformation, de voir monter la mousse, c’est beau, c’est aérien, c’est léger.

6-   Ton pire cauchemar culinaire ou l’aliment / plat le plus détesté ?

Je n’associe pas la viande à un bon souvenir. Sauf le saucisson. J’aime la viande crue, en tartare. Mais tout ce qui est transformé, cuit, les ragoûts par exemple, je n’aime pas. Tout comme les produits industriels comme le Nutella. J’adore le chocolat mais pas le Nutella, l’huile de palme. Ou la betterave et son jus, un peu trop sanguin à mes yeux.

7-   Ton plat secret ou magique pour conquérir le cœur de ton élu ?

Un plat de pâtes. Sûrement. Un en particulier. Des pâtes à la pomme et au Whisky. Une recette apprise d’une amie qui cuisinait très bien. Au début de ma rencontre avec Emmanuel. On fait un soffritto* d’oignons, on ajoute de la pomme, du Whisky, et de la crème. C’est délicieux !

*hachis à base d’oignons, parfois mélangé à d’autres ingrédients, que l’on fait revenir dans de la matière grasse, base à partir de laquelle on prépare d’autres plats 

8-   Si tu étais une chef cuisine, où serais-tu (pays, lieu, resto…)?

Une chef en Sicile avec son propre potager comme Alain Passard.

9-    Le plat ou le dessert que tu as toujours rêvé de faire sans jamais oser ?

Je ne m’attaquerais pas aux desserts. Par exemple, les macarons ou la charlotte. Ou les desserts un peu sophistiqués. Je vois déjà toutes les complications. Quoique… j’aimerais le faire une fois pour impressionner mes invités, le faire pour quelqu’un.

10-  En cuisine, si tu étais un secret, lequel serais-tu ?

Le gingembre. Que je mets dans une soupe de potiron, avec des épices. C’est une chose qui n’est pas très connue, que je n’ai pas vraiment trouvé dans les recettes.

Allez, la question bonus : Quel est ton plat vietnamien préféré (si tu en connais un)?

Je suis très ignorante sur le sujet. Je ne peux pas te dire grand-chose. A part que j’ai beaucoup aimé les rouleaux verts : tes brochettes de bœuf au feuilles de Lôt et tout ce que tu avais préparé chez toi.

Merci Fiamma ! Pour compléter ton portrait culinaire, passons à des questions plus personnelles…

- En quelques mots, qui es-tu, d’où viens-tu ? 

Il y a pas mal de confusions : je suis Romaine et Sicilienne mais j’ai grandi à Gênes. Mes deux parents sont Siciliens. Donc je suis Sicilienne d’origine. J’ai grandi à Gênes mais sans être attachée à la ville, j’aime beaucoup sa cuisine. Rome m’a beaucoup marquée affectivement parce que j’y ai fait mes études et j’y ai encore beaucoup d’amis. Rome est un attachement amical, mais pas gastronomique. Bien plus que Milan où j’ai également vécu un moment. Je suis assez nomade. Si je le pouvais, je pourrais l’être davantage. Globalement, c’est difficile de dire que je suis de là ou d’ailleurs.

Paris pour moi est une ville intellectuelle. Pour y être bien, il faut pouvoir profiter de cet aspect. J’y ai des émotions intellectuelles. J’ai choisi de vivre à Paris à un moment donné de ma vie pour changer de dynamique. J’ai suivi le courant, je travaillais pour une agence de graphisme qui m’avait proposé de venir à Paris et d’ouvrir une agence ici. Même si Paris n’était pas dans mes plans. Après, j’y ai rencontré mon mari qui est totalement opposé à moi, un vrai sédentaire. Et je suis à Paris depuis 15 ans.

Dans ma vie, j’ai exercé de nombreux métiers divers et variés. Finance, catering, édition, volley-ball… Même si cela ne se voit pas, j’étais très sportive et je pratiquais le sport à haut niveau. La compétition dans le sport m’amusait assez mais je m’en lassais vite aussi. Trop de stress, trop de tension. J’aime mélanger toutes les activités cérébrales, artistiques, manuelles et sportives. Dans certaines disciplines sportives, je trouve qu’on peut développer le côté artistique. Petite, je faisais de la compétition de gymnastique. J’aurais aimé faire une carrière de danseuse. J’aurais pu peut-être trouver un plaisir. Le corps devient un instrument comme un pinceau. Il y a quelque chose à créer. Mais C’est une satisfaction intellectuelle aussi quand cela devient un acte artistique. Je ne l’ai pas fait. Petite, j’étais dans un très bon club de gymnastique, mais je n’ai pas trouvé d’équivalent pour la danse. Surtout en province. Si j’étais dans une ville de danse, cela aurait pu se passer autrement…

Le fil conducteur chez moi est l’écriture : raconter des histoires, témoigner. Je recompose toujours les faits, les histoires. Je pense que cela me convient plus de raconter, de faire du témoignage, de raconter du vécu qui n’est pas forcément autobiographique, plutôt que de la pure fiction. Dans la pure fiction, je m’angoisse vite, je perds pieds. Mais la fiction qui est un exercice difficile, m’intéresse.

- Comment es-tu devenue auteure de bande dessinée ?

En vérité, je ne sais pas comment me définir. Je ne suis pas auteure de bande dessinée et je ne suis pas vraiment une dessinatrice, encore moins une illustratrice. Et artiste, ça sonne vraiment très prétentieux pour moi. Artisane, cela me conviendrait mieux. Sauf que les artisans sont très doués de leurs mains. Moi je ne le suis pas trop. A la rigueur, suis-je une artisane de l’écriture. Même si je dessine beaucoup, je pars toujours d’un texte et le dessin, qui n’est pas le sujet principal, s’y intègre. En ce moment, j’ai très envie de faire une sorte de reportage. Et de le faire en BD me permet vraiment de m’exprimer.

Avant la création du blog de l’Avventura il y a un an et demi, j’écrivais déjà des histoires et je ne dessinais pas du tout. A l’agence de graphisme où je travaillais, j’étais rédactrice, pas graphiste. En arrivant à Paris il y a 15 ans, ma seule expérience de dessin était l’atelier de dessin avec modèles vivants proposé par les Ateliers de la ville de Paris, qui ne sont pas vraiment des cours, et avec beaucoup de monde.

La mise en espace dans le dessin reste donc un vrai problème pour moi. C’est à chaque fois un défi. Je n’ai pas ça naturellement et je ne sais jamais par où commencer. Par exemple, je suis incapable de faire des scènes urbaines, même non rigoureuses.  D’ailleurs je ne le fais pratiquement jamais dans mes dessins, je trouve des combines, je fais des détours. Un vrai dessinateur n’a jamais ce problème. Ce qui me vient naturellement, c’est capter des poses, des expressions toujours humaines et c’est sur ça que je me concentre. Si tu me demandes d’écrire sur n’importe quel sujet, je peux le faire sans problème. Avec le dessin, j’ai encore des limites techniques. Mais ça me plairait de pouvoir surmonter ces difficultés. Je reviens de loin, sans avoir eu réellement de formation de dessin.

Comment t’es venue l’idée de créer le personnage de Fiamma Luzzati ? Est-ce ton double ?

Non pas vraiment. Elle me ressemble un peu, mais ce n’est pas moi. J’ai voulu créer un personnage de femme pas trop jeune, mais pas trop âgée non plus, dans une phase de vie où tout est possible. Dans un âge qui a de l’expérience, sans avoir fondé de famille, où tout est encore ouvert et possible. Une femme qui cherche et qui se cherche. Elle est très observatrice comme moi. Je voulais aussi qu’elle soit une anti-héroïne, pas un canon de beauté ou une icône. Je voulais qu’elle ait un grand pif, qu’elle plaise sans être belle ou sexy, qu’elle soit quelqu’un de singulier. Graphiquement elle est née comme ça, je n’ai pas trop réfléchi. Si elle me ressemble physiquement, ce n’est pas voulu.

Globalement, elle n’est pas moi car ce n’est pas un récit autobiographique. Je raconte des choses que je n’ai pas forcément vécues directement. Ou simplement j’ai une idée, je me fais une réflexion sur quelque chose et je combine avec ce que l’on m’a raconté, ou encore avec ce que j’ai en partie vécu. Je construis une histoire. Beaucoup de mes lecteurs pensent même que c’est un récit en temps réel. J’ai un peu entretenu le doute. Et même si ce n’est pas ma vie directement, c’est en quelque sorte une autre facette de « ma » vie. Je pourrais vivre ces aventures, et à part l’aventure de la piscine qui était bien réelle, les autres ne sont pas autobiographiques. Les lecteurs apprécient la vérité et sincérité qui se dégagent de mes récits.

- Comment t’est venue l’envie de créer un blog ? Pourquoi ?

C’était d’abord un autre projet, une fiction que j’avais écrite autour de Berlusconi. Il y avait déjà le personnage de Fiamma. Pour coller à l’actualité et publier rapidement, je devais faire un blog, si possible sur un site de l’information (comme Libération ou Le Monde). Après une discussion éclairante avec un ami journaliste, celui-ci m’a conseillée d’écrire des réflexions sur l’actualité et des histoires en tant qu’Italienne à Paris. J’ai donc créé le blog de l’Avventura sur le site de libé.fr, puis j’ai publié mon livre « L’avventura, la vie dessinée d’une Italienne à Paris ». Cela fait maintenant un an et demi que le blog existe.

- Quelle est l’histoire préférée dans ton propre blog ou dans ton livre ?

En particulier une des histoires dans le livre : celle de la relation entre la Sicile et la Bretagne (ici  »En Bretagne on trouve l’amour », juillet 2012). Après des vacances en Bretagne, j’ai commencé un délire sur un parallèle possible entre ces deux terres en constatant une similitude entre les deux cartes géographiques. Il y a comme ça des histoires qui me font rire sur le moment que j’évacue et que je ne trouve plus drôles après. Et celles comme la relation entre la Sicile et la Bretagne qui me font encore rire aujourd’hui, pour laquelle j’ai une tendresse.

- Pour revenir au thème de mon blog, dis-moi Fiamma, aimes-tu cuisiner ou préfères-tu manger ? Ou les deux ? Si oui, quel genre de cuisine fais-tu chez toi ? Et quelle cuisine aimes-tu en dehors de chez toi ?

Je préfère manger. Et en cuisine, j’aime pétrir la pâte. Cela remonte déjà à l’enfance.

La cuisine que je fais chez moi est essentiellement italienne. Mais quand je sors, j’aime découvrir et me faire surprendre. Par exemple, j’aime beaucoup la cuisine asiatique, et plus particulièrement la cuisine japonaise. Non seulement pour l’esthétisme, les saveurs, la légèreté de cette cuisine mais aussi parce qu’il y a du choix, plein de petites choses à goûter que l’on peut picorer tout au long du repas, et sans se sentir lourd après. En général, avoir du choix à table en petites portions, picorer et goûter à une cuisine légère, cela ne peut que me plaire. Sinon, j’aime aussi me faire surprendre par une cuisine comme par exemple chez Rino qui propose une cuisine inventive et légère, audacieuse mais exquise.

- Quels sont tes adresses préférées de cuisine italienne à Paris que tu pourrais recommander à mes visiteurs ? 

Je recommande le restaurant Rino pour sa cuisine inventive, qui se situe au 46 rue Trousseau, 75011 Paris. Et pour une cuisine traditionnelle italienne, j’aime beaucoup le restaurant Fontanarosa, au 28 boulevard Garibaldi, 75015 Paris.

Tu résides en France, à Paris. Quelles sont les croyances, les erreurs ou les confusions que les Français font souvent dans la cuisine italienne ?

En arrivant en France, je trouvais criminel de servir les pâtes dans la même assiette avec le plat de résistance, comme accompagnement avec une viande ou un poisson. Pour un Italien, c’est inconcevable. Maintenant je me suis un peu habituée, donc je considère que ce n’est pas très grave. Mais quand même, cela me fait toujours un petit choc.

- Enfin, pour clore l’entretien, quels sont tes rêves, tes projets pour les mois à venir ? Peut-on espérer de Fiamma Luzzati une oeuvre autour de la cuisine ? 

Oui un blog sur les chefs italiens vient de paraître ce mois-ci, sur le site de lemonde.fr : ici. Il y a la rubrique gastronomie, mais aussi d’autres rubriques comme la science. J’ai d’ailleurs déjà commencé un entretien avec un scientifique. Et la constante reste bien sûr l’humour. Je veux raconter les choses à ma façon, en étant drôle. Toujours avec ce regard décalé parce que cela me convient. Je suis de nature mélancolique, j’évacue mes angoisses par l’humour. C’est une thérapie pour moi et ça fait du bien pour les autres.

Mon rêve est de continuer à faire du reportage, de pouvoir en faire de plus en plus. Toujours en dessin, en BD. De pouvoir vivre de mon métier.

- Merci Fiamma pour ce merveilleux moment passé avec toi et merci surtout d’avoir accepté de répondre à ce long questionnaire, de façon imperturbable, en dégustant la bonne cuisine coréenne, en déambulant à travers les rues de Paris, ou encore dans un bus bondé. Mille mercis pour les dessins qui ont été réalisés pour ce portrait… Le tien !

Si vous avez aimé le portrait de Fiamma Luzzati et vous souhaitez découvrir son travail et suivre ses publications hebdomadaires, voici les liens :

Blog de L’Avventura sur lemonde.fr : http://lavventura.blog.lemonde.fr

Site de Fiamma Luzzati : www.fiammaluzzati.com

Et…c’est bientôt Noël… voilà une belle idée de cadeau avec l’option dédicace personnalisée ! Le livre de Fiamma Luzzati « L’avventura – La vie dessinée d’une Italienne à Paris » Rozebade Éditions est en vente ici.