Alors que nous fêtons les anniversaires de la radio et de la télé, je me demandais s’il ne fallait pas surtout s’occuper du présent et de l’avenir…
Bien sûr, j’aime me souvenir des premiers chocs du métier, des premiers stress et des premiers fous rires, qui m’avaient déjà envahi dès l’école secondaire ! J’aime même revoir des photos, entendre ou voir des documents (surtout dans une autodérision totale, comme je l’avais fait sur la scène de la Toison d’Or avec Mercier, go home!) Je parcours avec plaisir deux livres qui paraissent ces jours-ci "Vos années télé" d’Elodie de Sélys (Racine-Sonuma) et "100 ans de radio en Belgique" de Philippe Caufriez, Brice Depasse et Nicolas Gaspard (Renaissance du Livre).
Tout à l’heure, je serai interviewé conjointement par Vivacité et Bel RTL – en compagnie de Bouvard, Steeman, Geluck, Fonck, etc. – au sein de l’expo qui se tient à Tours et Taxis sur la radio ; et dès demain matin, après 8h, serai au même endroit au micro de Bertrand Henne sur la Première. J’en suis ravi !
Mais le présent, dans l’évolution du monde et de la vie personnelle, c’est surtout ce que je suis aujourd’hui à mon âge (et la chance de bénéficier de la santé, grâce aux avancées de la science et de la médecine) : amoureux encore, heureux d’être père et papy, enthousiaste dans les créations. "La Boîte de Jazz" (www.070.be) me donne le bonheur de créer, de rencontrer un vrai public, de partager texte et musique avec un de mes fils et d’autres artistes de talent. "Son parfum" est un roman qui sortira chez OnLit en janvier. "Excès" est un texte sulfureux qui se donnera le dimanche 12 janvier à 11h à Wolubilis…
L’avenir, c’est ce qui évolue à partir de ce tronc d’arbre du passé et de ces branches du présent. Je lis beaucoup d’essais sur la nature humaine et en ce moment même un auteur iranien fort intéressant ("La lumière vient de l’Occident" – Le réenchantement du monde et la pensée nomade " par Darius Shayegan) et je m’aperçois que tout concorde vers cette universalité, cette nouvelle façon de concevoir l’Humanité dans son ensemble, avec nos différences et notre unité, notre fraternité. C’est ce qui m’intéresse dans ma communication, mon passage de témoin, mes phrases du matin sur les réseaux sociaux. Voir ce qui nous unit plutôt que ce qui nous sépare !
Et comme la vie est magique, le discours de Barack Obama hier à Soweto, pour rendre hommage à Nelson Mandela, rejoignait bien des passages de l’histoire du jazz (et son métissage) que je raconte sur la scène de la Boîte de Jazz !
Un pas de danse avec Mercedes durant le spectacle ! Jamais je n’ai osé rêver un tel moment ! (Photo Yves Triga)