Tout va au mieux pour le programme d’appui aux PME/PMI et à la maîtrise des technologies de l’information et de la communication (PME II), mis en place par l’Algérie et l’Union européenne en 2009.
« Les objectifs assignés à ce programme ont été atteints, dans l’ensemble », a annoncé son directeur Abdeljalil Kassoussi, jeudi dernier, en marge de la journée de présentation des actions de mise à niveau dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) organisée au cyber parc de Sidi Abdallah (Alger). Il a ajouté, à titre de précision, que le programme n’a jamais eu l’ambition de régler tous les problèmes des TIC en Algérie. Le responsable a expliqué que PME II est doté d’un budget de 44 millions d’euros cofinancé à hauteur de 40 millions par l’UE et 4 millions par l’Algérie, dont un million réservé exclusivement à la constitution de l’entreprise. Ce programme s’adresse aux entreprises ayant engagé des programmes de modernisation et relevant d’un certain nombre de filières cibles. « Il a été mis en place en vue de contribuer à l’amélioration de la compétitivité des entreprises algériennes grâce à une assistance technique qualifiée dans des domaines spécifiques pour leur développement, à une conception et la mise en place des projets pilotes visant la structuration de certaines filières productives en partenariat avec les associations professionnelles », a-t-il souligné. Entre autres actions réalisées jusque-là, une formation en gestion de projets informatiques et la préparation à la certification PMP (project management professional) d’une vingtaine de cadres d’entreprise, l’accompagnement de cinq entreprises dans la mise en place du système de management de la qualité selon le référentiel ISO 9001-2008. Le PME II a assisté, également, plusieurs institutions et entreprises nationales pour leur mise à niveau organisationnelle. Au total, 20 actions de mise à niveau ont été réalisées au profit des 13 entreprises industrielles dans le diagnostic du système d’information, l’élaboration de cahiers des charges en vue de la création d’un système d’information ainsi que l’accompagnement à la mise en œuvre de système d’informations. A cela, s’ajoutent les différents soutiens techniques à l’Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi), l’Institut algérien de normalisation (Ianor), le Fonds de garantie des crédits aux petites et moyennes entreprises (FGAR), le Forum des chefs d’entreprise (FCE), l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref). Si ce programme a été conçu pour accompagner les PME et PMI algériennes pour progresser en termes d’efficacité, d’organisation et de méthode de travail, la question qui se pose est de savoir quel bilan peut-on en tirer ? « Il est encore trop tôt », répond Zoltan Ollé. Pour cet expert en TIC, il faut faire le bilan dans six mois, voire un an, pour pouvoir réellement juger si ces actions et leurs résultats vont durer et continueront à être appliquées dans les entreprises. A une question sur l’état des lieux des PME en Algérie, Abdeljalil Kassoussi a rappelé qu’il y a des entreprises performantes, d’autres qui sont en train de se construire et certaines qui se cherchent toujours. L’Algérie a mobilisé une enveloppe de près de 4 milliards d’euro dans le cadre du programme national de mise à niveau des PME/PMI, dont la mise en œuvre est confiée à l’Agence nationale de la promotion des PME relevant du ministère du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement
Amokrane H.
Publié le 6 décembre 2013
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