Ligue des Champions : Pep, I need somebody

Publié le 11 décembre 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Les deux Manchester ont gagné : est-ce le grand retour du foot anglais ?

Le mérite en Ligue des Champions tient-il à interviewer ou non Rabiot après un match ? Si c’est le cas, soit il est entré il a disputé son premier match, soit il a marqué le 7e but de son équipe, soit il était titularisé par le requin et le PSG a perdu. Et même pourquoi pas chez un club portugais.

Résumer le dernier match de poule au sourire poupin de la nouvelle star française, qui comme toutes les nouvelles stars françaises ressemble à un BB brune, serait bien cavalier. La Ligue des Champions est ainsi : si on n’est pas déjà qualifié après la 5e journée, c’est qu’on n’a rien à foutre ici. Et Rabiot me direz-vous. Et Pastore me direz-vous ? Si, lui il a déjà eu sa place parce qu’il a marqué à Barcelone. Il ne prévoit pas quand ni pourquoi, mais parfois ça vient et en général c’est pas le samedi contre Sochaux.

Derrière les défaites du PSG et du Bayern à domicile se cachent-ils des enseignements ? Oui, et pour deux raisons. La première c’est que sinon Canal et BeIN font des plateraux d’après-match qui font perdre de l’argent aux chaînes et du temps à tout le monde. La seconde, c’est que Blanc voulait voir et que Pep ferait mieux de voir.

Sur ses 21 derniers matchs, le PSG a gagné 16, pour 3 nuls et 2 défaites. Menez, lui, en a joué 10 : 5 victoires, 3 nuls et 2 défaites. Si on cherche un peu, il y a des points communs. Inutile de recenser les matchs de Thiago Alcantara, le running gag deviendrait lourd. D’ailleurs voir un petit Espagnol à la place de Javi Martinez et un Espagnol chauve à sa place a dû paraître bien lourd au Christopher Walken bavarois. Aurait-il exigé, comme quand il avait été mené 2-0 sur sa pelouse par Koscielny et Giroud l’an dernier en 8es retour, de ne plus rendre un seul ballon à l’adversaire ? Sans doute.

Mais cette fois passer de 2-0 à 2-3 n’a pas paru volontaire parce que c’est trop facile. Serait-ce parce que ce n’est pas trop facile ? Possible. Ce n’est pas une bonne nouvelle, mais elle n’est pas pire non plus que de ne pas dominer, de ne pas faire de pressing tout le match, de ne pas tuer l’adversaire en contre, de laisser les autres attaquer, de se rendre compte que la charnière Dante-Boateng est effectivement composée de Dante et de Boateng. Tant qu’on n’en parlait pas, c’est que les milieux et les attaquants évitaient que ça se remarque. Bref, tout ce qui faisait que le Bayern était le Bayern l’an dernier et que les adversaires n’avaient aucune chance s’est heurté à une équipe avec David Silva, Milner et Lescott. S’il avait su ce qu’il adviendrait de son équipe, Ribéry ne se serait peut-être pas vendu autant partout depuis un mois. Il est finaliste avec Ronaldo qui lui a encore marqué et Messi qui peut lui prêter un ou deux Ballons d’or, c’est quand même déjà pas mal. « On les a peut-être pris de haut », avouera-t-il au micro d’une dame de BeIN. Si seulement.

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