Magazine High tech
Amis de la poésie, bonjour! Glissés dans une masse de plus en plus nombreuse de titres brutaux et sanguinolents (y'a pas de mal, hein, je les aime bien ceux-là aussi) se trouvent de temps à autre des jeux plus portés vers l'émotion et la féerie, gentiment colorés et s'adressant à notre âme d'enfant. Le soft qui m'occupe actuellement est du domaine de la plateforme et n'a rien à envier à Mario, Rayman ou Sackboy; il se nomme Tearaway et c'est sur PSVita que ça se passe.
Développé par les créateurs de l'excellent LittleBigPlanet, ce nouveau jeu nous met en mains un petit personnage de papier dans un monde fait d'origamis. Le petit Iota (ou la version fille, c'est au choix) est notre compagnon dans cette belle aventure où l'on interprète une sorte de dieu - en voyant notre trombine dans le soleil régulièrement - et on l'y dirige (stick, saut, etc) tout en l'aidant via nos gros doigts et le tactile de la console dans les zones dédiées. On nous demandera également de créer diverses choses (couronne, moustache...) par des dessins, ce qui donne au titre un côté unique à tous points de vue - comme le look de Iota d'ailleurs, que l'on habillera à sa guise. Autre fonctionnalités de la machine mises à contribution, l'appareil-photo et la gyroscopie qui seront souvent sollicités.
Plateforme 3D plutôt linéaire avec des objets cachés ici et là, de nombreux niveaux variés et un univers tordu mais original, Tearaway est bel et bien le titre attendu pour cette fin d'année sur la portable de Sony. Media Molecule a peaufiné son jeu pour le meilleur et pour tous les joueurs, un indispensable de la bécane.