The Mentalist // Saison 6. Episode 10. Green Thumb.
Bruno Heller assumait avec l’épisode précédent totalement de repartir de zéro avec The Mentalist et je dois avouer que j’ai beaucoup aimé l’enjeu. C’est une très
bonne chose que de mettre ses personnages sur une sorte de scellette comme celle-ci. Cela permet aussi de changer un peu la direction de la série et la manière dont celle-ci peut encore faire
vivre à la fois le passé (Red John, Gale Bertram et sa liste de nom) tout en créant de nouvelles opportunités (une nouvelle équipe dont un personnage féminin déjà attachant et un nouveau lieu :
Washington). Le fait que l’on change de côté des Etats-Unis permet aussi de changer l’image que l’on a de la série. Depuis le début c’est très ensoleillé et maintenant c’est un peu plus grisâtre.
L’enquête de la semaine ne change pas pour autant beaucoup la dynamique de la série. En effet, cela reste assez classique de ce point de vue là. Ce qui est donc intéressant ce sont plutôt les
nouveaux personnages comme le petit geek et la charmante demoiselle. Ce sont deux personnages assez classiques dans les séries policières mais l’un apporte un peu de légèreté et l’autre quelque
chose de différent de Van Pelt.
Kim Fischer, incarnée par Emily Swallow permet donc de confronter un peu Jane à un nouveau personnage féminin. Ce qui ne va pas tarder à agacer légèrement Lisbon. J’ai d’ailleurs
beaucoup aimé la place de Fischer dans cet épisode. Elle ne sait pas vraiment qui est Jane et tente de le comprendre tout en restant une femme séduisante que l’on a envie de suivre encore dans
les prochains épisodes. Il ne faut pas pour autant tomber dans le cliché ou encore dans le personnage transparent. C’est vrai qu’elle a été plutôt bien introduit et que cet épisode se sert d’elle
mais une fois que celle-ci aura réellement bien intégré l’équipe, je me demande bien si Bruno Heller aura encore des choses à nous raconter. Pendant ce temps, Jane fait des
siennes. Comme toujours avec ce personnage on ne peut pas lui faire confiance et c’est pile poil ce que j’aime finalement. Il cherche toujours les ennuis mais simplement pour déranger Abbott
cette fois ci. C’est un jeu pour lui et Simon Baker joue très bien le petit sourire en coin à ce moment là. Surtout à la fin de l’épisode quand il montre à Abbott que finalement il est encore en
position de force.
Note : 6.5/10. En bref, une reprise efficace qui permet de voir que finalement ce reboot n’était pas une si mauvaise idée que ça.