Knout

Par Jperino @Jonoripe

Sans autre lien que le nom, Donald Knuth m’a fait penser à Knout. Mais qu’est-ce qu’un knout ?

Le knout était le fouet utilisé dans l'Empire russe pour flageller les criminels et délinquants politiques. Il désigne également le supplice (« donner le knout »). Figurativement, le knout désigne une situation tyrannique (« vivre sous le knout »). Un gouvernement qui gouverne par oukase et envoie allégrement au goulag les moujiks et les koulaks qui n'obéissent pas.

En 1845, Nicolas Ier abolit le knout et lui substitue la pleite, un fouet à trois lanières, qui pouvaient se terminer par des boules de fil. Bien que cette suppression ait été ostensible, le knout a été conservé dans le Code pénal, et utilisé en Sibérie.

Dans les prisons de l’apartheid, les africains du sud utilisaient le sjambok.

Le sjambok fabriqué dans les réglés de l'art est constitué d'une lanière de cuir d’hippopotame ou mieux, si on en trouve de rhinocéros.

Attention aux imitations en plastique tout aussi douloureuses pour le supplicié mais beaucoup moins prisées des tortionnaires.

Mais, le fin du fin du fouet, c’est le chat à neuf queues. Les pirates s'en servaient pour punir. Le marin qui allait être fouetté devait lui-même faire les nœuds. Le cat o’nine tails fut utilisé comme sanction disciplinaire dans l'armée britannique et dans les camps nazis.

Douce attention des pirates : Un chat à neuf queues ne servait qu'une seule fois car les cordes ensanglantées transmettaient des infections.