C’était à la radio, le cinquantième anniversaire de France Inter, un matin, en voiture : Zebda en concert. Ce matin-là, le monde entier saluait Nelson Mandela, mort la veille. Et j’entendais « Y a pas d’arrangement ». J’avais envie de chanter avec Zebda. Et ils ont réveillé Jacques Brel, Pablo Neruda, Léo Ferré. Que voulez-vous ? J’ai chanté avec eux.
Cette question qui vient comme une obsession : nos grands parents, qui « étaient vieux avant que d’être », « le corps en laisse », « pourquoi ont-ils tué Jaurès ? ». Si nous savons répondre, peut-être que nous saurons quoi faire pour éviter ça, demain ?
« Je ne viens rien résoudre, je suis venu pour chanter et pour que tu chantes avec moi » : et quelques jours plus tard, sur cette même radio, quelques débatteurs se demandaient ce qu’il advenait des idéologies. « Je ne viens rien résoudre ».
Alors, on se souvient qu’on a eu vingt ans, et « l’expérience des parents », et « quand on pleure, on dit qu'on rit »…
En cliquant sur la photo, vous atteindrez un extrait du concert.