Elle a beau avoir déjà remporté un Oscar en 1999, Angelina Jolie n'en attend pas moins que l'on se souvienne d'abord d'elle pour ses actions humanitaires.
«Je n'éprouve aucune animosité envers Hollywood, les tapis rouges et tout le reste», raconte Angelina Jolie dans l'édition de juillet du magazine Esquire. «Actrice, c'est mon métier et j'en suis heureuse, mais qui se souviendra de moi quand je serai morte?», s'interroge-t-elle.
Dans le même ordre d'idée, l'actrice raconte avoir signé une tribune libre dans un grand quotidien américain. Un article qu'elle a signé non pas de son nom, mais comme «ambassadrice de bonne volonté des Nations Unies pour les réfugiés», l'une de ses responsabilités hors plateau de tournage.
Selon elle, c'est depuis qu'elle se sent à la fois concernée par le réchauffement climatique autant que pour la conservation des espèces animales en voie de disparition qu'elle a donné un sens à sa condition de «citoyenne du monde».
«Auparavant, j'étais dans la vie sans avoir vraiment de but précis. Dans le showbusiness, à mes débuts, j'étais vraiment malheureuse, pas du tout à l'aise. Quand la presse m'interrogeait, je me demandais «mais pourquoi?». Comme si je n'avais rien à partager», poursuit-elle. «Vraiment, j'ai eu des passages à vide.
«J'essaye de faire en sorte de donner la même attention à chacun de mes enfants», confie par ailleurs Angelina Jolie. L'actrice dit aussi faire en sorte que la relation avec son mari, Brad Pitt, soit «solide et complète» afin qu'ils soient «en phase» (...) et citoyens du monde». Et de conclure: «Car telle est ma vie».