Cette semaine, c’est la guerre entre ma poubelle et moi. Elle est insatiable, elle crie sans cesse famine et moi j’en ai assez donné ! Vous devinez mon prochain défi ? Et oui, réduire le volume de mes déchets. Mais ce n’est pas si évident avec tous les produits suremballés qui nous sont proposés.
Voici quelques trucs trouvés sur le net:
Les emballages à éviter :
- Ceux qui ne servent à rien comme les cartonnettes qui entourent les yaourts, les dentifrices, les crèmes de jour, les fournitures scolaires ou encore les plats préparés.
- Ceux qui nous trompent car ils sont insuffisamment remplis comme les boîtes de céréales, de sucreries, de riz ou encore de pâtes. Petite astuce : secouez la boîte avant de la mettre dans le caddie : plus c’est bruyant, plus il y a d’air dans le paquet !
- Ceux qui sont disproportionnés par rapport au contenu comme les emballages des téléphones portables, les coques en carton et plastique pour les brosses-à-dents, crayons, gommes, cartouches d’imprimantes, etc.
- Ceux qui ne sont pas recyclables car contenant du plastique comme les barquettes à fruits et légumes, les blisters,
- Ceux qui sont trop petits et qui devraient inclure plus de portions pour être plus économiques. On pense aux portions individuelles de fruits et légumes, de fromage ou de saucissons prédécoupés, aux dosettes de sucre ou de café, etc.
Les emballages à privilégier :
- Ceux qui sont recyclables car ils sont en carton, en verre ou en métal.
- Ceux qui peuvent avoir une seconde vie ! Par exemple le pot de moutarde ou de pâte à tartiner qui devient verre de table, la boîte à biscuits ou à thé en métal qui pourra accueillir d’autres biscuits, des pâtes, du riz ou encore du sucre.
- Ceux qui ont une grande contenance et les recharges qui évitent le gaspillage d’emballages.
Vigilance face au marketing environnemental
Depuis deux ans, le nombre d’entreprises qui se disent environnementales a augmenté de 80 %. Lise Beutel, de l’organisme TerraChoice, invite les consommateurs à se méfier de ce qu’elle qualifie de mascarade écologique. Elle donne l’exemple d’un shampoing qui se dit biodégradable, mais qui ne précise pas combien de temps est nécessaire avant qu’il soit dégradé. Au sujet des mentions sur le contenu recyclé, elle mentionne que les consommateurs doivent s’interroger à savoir quelle part provient véritablement du recyclage: est-ce 5 % ou 95 %?
Mme Beutel insiste sur le fait que les consommateurs doivent être vigilants afin d’éviter d’acheter un produit qui se dit écologique, mais qui ne l’est pas.
Sources :
http://www.bioaddict.fr/article/comment-lutter-contre-le-suremballage-a2754p1.html
http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2009/05/11/002-emballage-environnement_n.shtml