Rhône-Alpes : festivals en danger.
La création d’un fonds exceptionnel de soutien aux festivals en difficulté sera proposée au vote du conseil régional de Rhône-Alpes le 18 décembre. Ils sont nombreux à être concernés, cette année.
Dernier en date, Rocktambule à Grenoble, dont la 19eédition, prévue du 16 au 19 octobre, a été annulée en raison de «l'absence totale de soutien financier des sociétés civiles et la baisse de financement des collectivités territoriales», selon les organisateurs. Vues les pré ventes et l’annulation d’une tête d’affiche, le festival grenoblois a préféré jeter l’éponge cette année. À Vienne, les Authentiks n’ont pas eu lieu à cause d’une baisse de ses subventions. Le festival la Pleine Lune, organisé en Ardèche, a été aussi annulé cette année.
Hadra Trance Festival a lancé une souscription pour résorber ses 150 000 euros de déficit. D’autres festivals, comme Démon d’Or, Rencontres Brel, Rock on The L’Oule et Woodstower ont été victimes des intempéries. Ces manifestations, portées par des associations, font partie du collectif Rhône-Alpes Festivals. Sa coordinatrice, Aurélie Montagnon, explique : «Les difficultés sont multiples. Pour la plupart, il s’agit des intempéries, de fréquentations moyennes et de trésoreries fragiles car basées sur un important autofinancement.»
© Nicolas Dambre
La Scène, La Lettre du Spectacle
Les professionnels
du spectacle vivant en colère
La montée en puissance et la structuration de "festivals au chapeau", "festivals de jardins", "festivals
gratuits", bref, tous ces festivals où les artistes ne sont payés qu'avec la recette du "chapeau", par une obole ("une petite pièce m'sieurs dames?") nous inquiète fortement.
Inquiétant l'engagement de "construire un projet artistique et culturel" sur le "principe du non paiement"
des artistes professionnels... malgré nos statuts de salariés encadrés par le code du travail... malgré les conventions collectives étendues...et, malgré le cadre imposé pour l'obtention des
licences d'entrepreneur de spectacles délivrées par les Préfectures aux entreprises culturelles.
Inquiétant de ne pas se rendre compte des conséquences du travail dissimulé et "bénévole" dans nos secteurs
d'activité.
Inquiétant que ces organisateurs, amoureux des arts (quelques fois des artistes eux - mêmes), jouent sur la
paupérisation de notre secteur d'activité en raison du manque de financement par l'état et les collectivités territoriales.
Inquiétant qu'ils n'aient pas le courage politique d'aller chercher des solutions alternatives à ce
désintérêt de nos politiciens pour des politiques culturelles garantes de l'émancipation de nos concitoyens, garantes du maillage sur notre territoire de propositions de qualité, garantes du
respect des droits des artistes à être rémunérés aux tarifs conventionnels...
Si des artistes professionnels collaborent à ces projets non financés, le message d'encouragement envoyé à
nos élus-es politiques pour baisser encore et toujours les budgets culturels est clair.
C'est également un signe pour certains programmateurs qui accueilleront des productions dans nos villes
sans contrepartie financière : cela fera certainement connaître les compagnies qui seront
moribondes dans l'heure qui suit la représentation.
Pour signer, il vous suffit d'envoyer un petit "je signe" sans blabla superflu à [email protected]
Pour voir les signataires,c'est ici
FESTIVALS DE MUSIQUES EN EUROPE, UN MONDE EN
MUTATION
Permanentisation des festivals ou festivalisation de la culture ?
Que représentent les festivals dans la vie artistique, culturelle, sociale et territoriale en Europe ? Présentée récemment à Lille, l’étude Festudy a duré quatre ans et mobilisé toute une équipe scientifique, sous la direction d’Emmanuel Négrier. Elle décortique leurs finalités, leurs pratiques et leurs modèles économiques. Si le festival moyen se déroule en été et attire une moyenne de près de 30 000 personnes avec un budget de 860 000 euros, cette figure type cache en fait bien des disparités. La multiplication et l’ancrage de ces événementiels artistiques, territoriaux, voire touristiques, interroge la place qu’ils occupent désormais dans les politiques culturelles.
Voir la suite de l’article sur le site de l’IRMA
Les festivals : un modèle anthropologique de rapport à la culture
Petite république ou substitut aux grandes cérémonies religieuses, les festivals sont des moments particuliers de communion collective. Leurs objectifs sont multiples : artistiques, culturels, territoriaux. Spécialiste des politiques culturelles, responsable de fédération, ou directeur de festivals ou d’établissement public, ils s’interrogent sur le fait festivalier, ses spécificités et son évolution :
•Emmanuel Négrier, directeur de recherche au CNRS (CEPEL), coordinateur scientifique de l’étude
•Bénédicte Dumeige, directrice de France Festivals, coordinatrice de l’étude
•Jacques Renard, directeur du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz
•Jean-Paul Roland, directeur des Eurockéennes de Belfort
•Marie-José Justamond, directrice des Suds à Arles
Voir le dossier sur le site de l’IRMA.
Voir aussi les pages :
Sept points clés pour le changement
Création sociale et innovation culturelle.
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Today (31 octobre 2013) 6:05 AM
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Fils d'actualités très vivement conseillés :
La lettre du réseau culture sur Territorial.fr
Le "netvibes" de l'Observatoire des politiques culturelles
Complément d'objet, la page d'actualités du Ministère sur de développement culturel
Les net-actualités sur le site d'Arteca
Le tableau de bord des Think tank (Netvibes)
Le calendrier francophone en sciences humaines et sociales, Calenda
WWW-CD.ORG la veille des arts vivants, politiques publiques de la culture, développement culturel durable, informatique et outils de communication.
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Titre : La Cité des
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ISSN : 2270-3586
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