Magazine Culture
Le réalisateur Edouard Molinaro est mort
Le Monde.fr | 07.12.2013 à 20h01 • Mis à jour le 08.12.2013 à 15h23
Edouard Molinaro, mort à Paris samedi 7 décembre à l'âge de 85 ans, appartenait à cette catégorie de cinéastes dont les meilleurs films furent les tout premiers. Devenu par la suite un spécialiste des comédies populaires à la française, il réalisa, en 1978, La Cage aux folles qui fut, de 1980 à 1998, le film de langue étrangère le plus vu aux Etats-Unis (plus de 8 130 000 entrées dans ce pays, contre « seulement » 5 400 000 en France).
Le cinéaste était né le 13 mai 1928 à Bordeaux. Après avoir été assistant de quelques réalisateurs aujourd'hui oubliés (André Berthomieu, Robert Vernay…), il tourna son premier film en 1957 : Le Dos au mur, scénario et dialogues de Frédéric Dard, et, au générique, pour la petite histoire, un premier assistant qui allait connaître la célébrité, Claude Sautet. Un polar bien classique : un industriel qui aime profondément sa femme, découvre un jour qu'elle a un amant. Il décide sous un nom d'emprunt de la faire chanter puis de faire passer son amant pour le maître chanteur. Interprété, autre originalité, par Gérard Oury et Jeanne Moreau, c'est un film tout à fait curieux.
Suivront ensuite d'autres polars, qui ne sont pas, eux non plus, passés à la postérité, parmi lesquels La Mort de Belle, en 1960, scénario et dialogues de Jean Anouilh, d'après un livre de Georges Simenon, avec Jean Desailly et Alexandra Stewart. Film étrange et intéressant. Bide total. Quelques comédies sympathiques suivront, Arsène Lupin contre Arsène Lupin (1962), Une ravissante idiote (1963), avec Brigitte Bardot et Anthony Perkins et, surtout, le savoureux La Chasse à l'homme (1964).
C'est Louis de Funès qui permit à Molinaro d'accéder à la postérité : deux films, coup sur coup, Oscar en 1967, Hibernatus en 1969 ; deux succès commerciaux. D'autres films, pas toujours réussis, suivront, assurant à Molinaro, sinon un succès critique, du moins une place enviable au box-office : L'Emmerdeur (1973), avec Jacques Brel et Lino Ventura (d'après Le Contrat, pièce de Francis Veber) ; Le Téléphone rose (1975), avec Mireille Darc ; La Cage aux folles (1978). Enorme succès commercial, cette adaptation, interprétée par Michel Serrault et Ugo Tognazzi, constitua néanmoins une déception pour beaucoup de ceux qui, depuis 1973, avaient ri aux éclats en allant voir, au Théâtre du Palais-Royal puis au Théâtre des Variétés, la pièce homonyme de Jean Poiret, interprétée par le couple génial Michel Serrault-Jean Poiret.
On peut citer encore Pour cent briques, t'as plus rien ! (1982, avec Daniel Auteuil et Gérard Jugnot), L'Amour en douce (1985, avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Marielle et une débutante au cinéma, Emmanuelle Béart), Le Souper (1992, adapté de la pièce de Jean-Claude Brisville, avec Claude Brasseur et Claude Rich), Beaumarchais, l'insolent (1996, d'après la pièce de Sacha Guitry, avec Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain). Rien de bien fameux.
Lucide, modeste et cultivé, Edouard Molinaro disait d'ailleurs n'aimer qu'un de ses films sur trois. In fine, c'est pour la télévision qu'il parvint à réaliser quelques bonnes adaptations de grands auteurs qu'il aimait (Stefan Zweig, Henry James, Emile Zola).
Si l'on ne devait retenir qu'un seul des ses films, ce serait peut-être le savoureux La Chasse à l'homme (1964) avec une pléiade d'acteurs, parmi lesquels Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Marie Laforêt, Bernadette Lafont, Claude Rich, Jean-Paul Belmondo, Jean-Claude Brialy, Francis Blanche, Bernard Blier, Micheline Presle, Michel Serrault… Un film à sketches en forme de comédie de boulevard sur le thème du mariage. Scénario de France Roche et Albert Simonin, dialogues de Michel Audiard, et quelques perles fameuses. Bernard Blier : « Je vous laisse encore le choix : le mariage ou les menottes ? » Claude Rich : « J'avoue que la différence m'échappe. » Ou encore celle-ci, bien dans l'air du temps (le nôtre) : « Deux milliards d'impôts ! J'appelle plus ça du budget ! J'appelle ça de l'attaque à main armée ! »
Franck Nouchi
Journaliste au Monde
Découvrez les réactions des abonnés du Monde.fr à la lecture de cette information.
PIERRE-MARIE MURAZ 09/12/2013 - 10h42
Nous avons perdu Molinaro dont j'ai vu quelques bons films, mais aussi Lautner ( et Audiard) dont les "Tontons flingueurs" furent à l'époque conspués par nos bas bleus et Trissotins de service, qui ne voyaient eux que ma "Nuit chez Maud" ! Trissotin n'est pas mort ! Ma nuit chez Maud , si !
Xavier Michel 08/12/2013 - 19h45
Cet article est effectivement consternant.
Mathieu LIMOUSIN Hier
Je citerais aussi, dans ses polars du début, "un témoin dans la ville" avec Lino Ventura.
Gérald Dupeyrot Hier
Également bien d'accord avec Laurent Petitgirard, et avec vous, Rodolphe, comment peut-on écrire par exemple que Le Souper était un film pas bien fameux ? C'est un passionnant huis-clos où deux très grands acteurs font vivre avec une tension superbe l'opposition entre les deux monstres-clés de l'épopée napoléonienne ! Avec Lautner et qq autres, Molinaro fut l'un de ces artisans de grand talent qui auront donné au cinéma populaire français de la fin du siècle sa si belle tenue. Merci l'artiste !
f m Hier
Personne ne m'a jamais offert de l'argent pour aller voir un film de Molinaro, il aurait fallu m'en offrir beaucoup. C'est drôle, les films que les gens aiment, je les trouve chiants. Les films que les gens trouvent chiants me plaisent....heu ! sauf les films de Godart...Godart, oui, je le trouve chiant.
Stéphane S Hier
"Rien de bien fameux" Toujours mieux que cette mauvaise rubrique nécrologique, mal écrite et à la limite de l'indécence. Que restera-t-il de vous quand vous mourrez?
PIERRE-MARIE MURAZ Hier
La cage aux folles et l'emmerdeur furent des films très drôles et le restent … Mais la Boboland aime le cinéma chiant et pseudo intello , a balancer du Proust en image, sur les quelles on ne peut revenir et redécouvrir les méandres des dialogues et des regards, comme on le fait pour Proust où l'on peut sur une page passer 20 minutes, et se baigner comme dans un étang rempli de nymphéas …
PIERRE-MARIE MURAZ 09/12/2013 - 10h37
THeo … Boboland existe, j' y ai vécu, étudié, travaillé dans ces hôpitaux, en tout 18 ans … Venant de ma Province … J'y ai découvert tout d'abord des goûts que je pensais osés , fins et originaux, pour finalement découvrir qu'ils étaient convenus, était caïman obligatoire de vénérer en matière de cinéma les mêmes films, Marx Brothers, Godard, la nouvelle vague, la même littérature, avec la même pensée commune et bien rangée de Province, mais il n'est de bon bec qu'à Boboland !
Riadh LAJNEF 09/12/2013 - 08h56
+100000000000 Theo
PIERRE-MARIE MURAZ 08/12/2013 - 23h55
Theo Marre (2) je déteste un certain type de cinéma Français qui se dit et se croit intellectuel mais est aussi pénible que le fut le nouveau Roman avec par exemple "les gommes" de Alain Robbe -Grillet … Prétentieux , vain et emmerdatoire ( C'est mon droit de le penser ainsi ) … Cela ne m'empêche pas d'avoir aimé Fellini, Visconti, Antonioni , Chabrol, etc … Je n'ai rien contre ceux qui aiment Godard, même si j'en ai rencontré beaucoup dans boboland !
PIERRE-MARIE MURAZ 08/12/2013 - 23h42
Theo Marre … Merci de ne pas décider à ma place de mes choix ! Mauvaise pioche, j'ai beaucoup aimé les quelques films de Mizoguchi que j'ai vus… Godard , je vous le laisse sans regret sauf à bout de souffle ! Quant à l'ignorance, je vous la laisse aussi puisqu'elle vous permet de vous croire vous et votre caste seul cultivé ! Je ne méprise pas les enseignants, vous me lisez mal ! au contraire ! Par contre je partage rarement l'opinion de leurs syndicats politisés avec une vue étriquée !
Theo Marre 08/12/2013 - 18h33
Cette critique des beaufs (oui, ceux qui se disent « pas politiquement correct ») sur le cinema de recherche ou d’auteur en dit long sur la régression que nous vivons. Avant les beaufs étaient aussi nuls, mais ils le savaient, aujourd’hui on revendique d’être ignorant, de regarder des âneries, et de mépriser ses enseignants. En quoi cela vous gêne-t-il que l’on puisse aimer Mizoguchi ET Lautner ou Molinaro, Godard ET Eastwood..? Pourquoi ce terme de « boboland", qui m’autorise à dire « beauf »?
Rodolphe Isner Hier
Contrairement à ce qui est dit, le chef-d'œuvre de Molinaro est La mort de Belle, profond et bouleversant, le plus beau rôle de Jean Desailly, qui permet à lui seul de comprendre l'amour porté à cet acteur. Mais hélas, si nombre de ses films se trouvent en DVD, pas celui-là…
Ghislain Waterlot Hier
Curieux d'oublier le film "Mon Oncle Benjamin" (1969) avec Jacques Brel, Claude Jade, Bernard Blier, Paul Frankeur, Rosy Varte, etc. Un des plus grands succès, et un film très réussi de Molinaro. Est-ce volontaire de la part de Franck Nouchi ? (mais alors pourquoi ?) Ou est-ce ignorance à ce sujet ? Mon Oncle Benjamin est inspiré du roman éponyme de Claude Tillier (XIXe), assez connu des amateurs de littérature. Quant au film de Molinaro, un Alexandre Jardin l'apprécie beaucoup.
la provinciale Hier
"D'après son entourage le cinéaste et mort d'une ins...." Relisez et la suite de vos phrases !!!!!
el Nabab Hier
Personnellement j'ai trouvé que Le Souper était fameux!
JARS Hier
J'ai eu la chance de rencontrer une fois Edouard Molinaro. C'était un homme intelligent et d'une grande modestie. Il était aussi très critique avec ses films (il n'aimait pas "La Cage aux folles"). Je me souviens qu'après cette rencontre, la phrase qui m'est venue à l'esprit fut: "ah, la classe !".
LAURENT PETITGIRARD Hier
Ah que c'est bon de se défouler, le mépris affiché de ce critique est consternant. il y avait des formules plus élégantes, le jour de la mort d'un cinéaste confirmé, par ailleurs homme d'une grande courtoisie, pour exprimer des réserves. La méchanceté du petit milieu journalistique du cinéma de notre pays reste navrante. Cet article nécrologique en est un exemple éclatant.
Rodolphe Isner Hier
Totalement d'accord avec vous, ce journaliste ne comprend pas le cinéma qui ne correspond pas à ses critères.
Je rajouterai seulement que l'emmerdeur pour moi est son meilleur film....
Monsieur Milan.... et j'éclate de rire.....
photos prises sur le blog de Titi
Le Monde.fr | 07.12.2013 à 20h01 • Mis à jour le 08.12.2013 à 15h23
Edouard Molinaro, mort à Paris samedi 7 décembre à l'âge de 85 ans, appartenait à cette catégorie de cinéastes dont les meilleurs films furent les tout premiers. Devenu par la suite un spécialiste des comédies populaires à la française, il réalisa, en 1978, La Cage aux folles qui fut, de 1980 à 1998, le film de langue étrangère le plus vu aux Etats-Unis (plus de 8 130 000 entrées dans ce pays, contre « seulement » 5 400 000 en France).
Le cinéaste était né le 13 mai 1928 à Bordeaux. Après avoir été assistant de quelques réalisateurs aujourd'hui oubliés (André Berthomieu, Robert Vernay…), il tourna son premier film en 1957 : Le Dos au mur, scénario et dialogues de Frédéric Dard, et, au générique, pour la petite histoire, un premier assistant qui allait connaître la célébrité, Claude Sautet. Un polar bien classique : un industriel qui aime profondément sa femme, découvre un jour qu'elle a un amant. Il décide sous un nom d'emprunt de la faire chanter puis de faire passer son amant pour le maître chanteur. Interprété, autre originalité, par Gérard Oury et Jeanne Moreau, c'est un film tout à fait curieux.
Suivront ensuite d'autres polars, qui ne sont pas, eux non plus, passés à la postérité, parmi lesquels La Mort de Belle, en 1960, scénario et dialogues de Jean Anouilh, d'après un livre de Georges Simenon, avec Jean Desailly et Alexandra Stewart. Film étrange et intéressant. Bide total. Quelques comédies sympathiques suivront, Arsène Lupin contre Arsène Lupin (1962), Une ravissante idiote (1963), avec Brigitte Bardot et Anthony Perkins et, surtout, le savoureux La Chasse à l'homme (1964).
C'est Louis de Funès qui permit à Molinaro d'accéder à la postérité : deux films, coup sur coup, Oscar en 1967, Hibernatus en 1969 ; deux succès commerciaux. D'autres films, pas toujours réussis, suivront, assurant à Molinaro, sinon un succès critique, du moins une place enviable au box-office : L'Emmerdeur (1973), avec Jacques Brel et Lino Ventura (d'après Le Contrat, pièce de Francis Veber) ; Le Téléphone rose (1975), avec Mireille Darc ; La Cage aux folles (1978). Enorme succès commercial, cette adaptation, interprétée par Michel Serrault et Ugo Tognazzi, constitua néanmoins une déception pour beaucoup de ceux qui, depuis 1973, avaient ri aux éclats en allant voir, au Théâtre du Palais-Royal puis au Théâtre des Variétés, la pièce homonyme de Jean Poiret, interprétée par le couple génial Michel Serrault-Jean Poiret.
On peut citer encore Pour cent briques, t'as plus rien ! (1982, avec Daniel Auteuil et Gérard Jugnot), L'Amour en douce (1985, avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Marielle et une débutante au cinéma, Emmanuelle Béart), Le Souper (1992, adapté de la pièce de Jean-Claude Brisville, avec Claude Brasseur et Claude Rich), Beaumarchais, l'insolent (1996, d'après la pièce de Sacha Guitry, avec Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain). Rien de bien fameux.
Lucide, modeste et cultivé, Edouard Molinaro disait d'ailleurs n'aimer qu'un de ses films sur trois. In fine, c'est pour la télévision qu'il parvint à réaliser quelques bonnes adaptations de grands auteurs qu'il aimait (Stefan Zweig, Henry James, Emile Zola).
Si l'on ne devait retenir qu'un seul des ses films, ce serait peut-être le savoureux La Chasse à l'homme (1964) avec une pléiade d'acteurs, parmi lesquels Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Marie Laforêt, Bernadette Lafont, Claude Rich, Jean-Paul Belmondo, Jean-Claude Brialy, Francis Blanche, Bernard Blier, Micheline Presle, Michel Serrault… Un film à sketches en forme de comédie de boulevard sur le thème du mariage. Scénario de France Roche et Albert Simonin, dialogues de Michel Audiard, et quelques perles fameuses. Bernard Blier : « Je vous laisse encore le choix : le mariage ou les menottes ? » Claude Rich : « J'avoue que la différence m'échappe. » Ou encore celle-ci, bien dans l'air du temps (le nôtre) : « Deux milliards d'impôts ! J'appelle plus ça du budget ! J'appelle ça de l'attaque à main armée ! »
Franck Nouchi
Journaliste au Monde
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PIERRE-MARIE MURAZ 09/12/2013 - 10h42
Nous avons perdu Molinaro dont j'ai vu quelques bons films, mais aussi Lautner ( et Audiard) dont les "Tontons flingueurs" furent à l'époque conspués par nos bas bleus et Trissotins de service, qui ne voyaient eux que ma "Nuit chez Maud" ! Trissotin n'est pas mort ! Ma nuit chez Maud , si !
Xavier Michel 08/12/2013 - 19h45
Cet article est effectivement consternant.
Mathieu LIMOUSIN Hier
Je citerais aussi, dans ses polars du début, "un témoin dans la ville" avec Lino Ventura.
Gérald Dupeyrot Hier
Également bien d'accord avec Laurent Petitgirard, et avec vous, Rodolphe, comment peut-on écrire par exemple que Le Souper était un film pas bien fameux ? C'est un passionnant huis-clos où deux très grands acteurs font vivre avec une tension superbe l'opposition entre les deux monstres-clés de l'épopée napoléonienne ! Avec Lautner et qq autres, Molinaro fut l'un de ces artisans de grand talent qui auront donné au cinéma populaire français de la fin du siècle sa si belle tenue. Merci l'artiste !
f m Hier
Personne ne m'a jamais offert de l'argent pour aller voir un film de Molinaro, il aurait fallu m'en offrir beaucoup. C'est drôle, les films que les gens aiment, je les trouve chiants. Les films que les gens trouvent chiants me plaisent....heu ! sauf les films de Godart...Godart, oui, je le trouve chiant.
Stéphane S Hier
"Rien de bien fameux" Toujours mieux que cette mauvaise rubrique nécrologique, mal écrite et à la limite de l'indécence. Que restera-t-il de vous quand vous mourrez?
PIERRE-MARIE MURAZ Hier
La cage aux folles et l'emmerdeur furent des films très drôles et le restent … Mais la Boboland aime le cinéma chiant et pseudo intello , a balancer du Proust en image, sur les quelles on ne peut revenir et redécouvrir les méandres des dialogues et des regards, comme on le fait pour Proust où l'on peut sur une page passer 20 minutes, et se baigner comme dans un étang rempli de nymphéas …
PIERRE-MARIE MURAZ 09/12/2013 - 10h37
THeo … Boboland existe, j' y ai vécu, étudié, travaillé dans ces hôpitaux, en tout 18 ans … Venant de ma Province … J'y ai découvert tout d'abord des goûts que je pensais osés , fins et originaux, pour finalement découvrir qu'ils étaient convenus, était caïman obligatoire de vénérer en matière de cinéma les mêmes films, Marx Brothers, Godard, la nouvelle vague, la même littérature, avec la même pensée commune et bien rangée de Province, mais il n'est de bon bec qu'à Boboland !
Riadh LAJNEF 09/12/2013 - 08h56
+100000000000 Theo
PIERRE-MARIE MURAZ 08/12/2013 - 23h55
Theo Marre (2) je déteste un certain type de cinéma Français qui se dit et se croit intellectuel mais est aussi pénible que le fut le nouveau Roman avec par exemple "les gommes" de Alain Robbe -Grillet … Prétentieux , vain et emmerdatoire ( C'est mon droit de le penser ainsi ) … Cela ne m'empêche pas d'avoir aimé Fellini, Visconti, Antonioni , Chabrol, etc … Je n'ai rien contre ceux qui aiment Godard, même si j'en ai rencontré beaucoup dans boboland !
PIERRE-MARIE MURAZ 08/12/2013 - 23h42
Theo Marre … Merci de ne pas décider à ma place de mes choix ! Mauvaise pioche, j'ai beaucoup aimé les quelques films de Mizoguchi que j'ai vus… Godard , je vous le laisse sans regret sauf à bout de souffle ! Quant à l'ignorance, je vous la laisse aussi puisqu'elle vous permet de vous croire vous et votre caste seul cultivé ! Je ne méprise pas les enseignants, vous me lisez mal ! au contraire ! Par contre je partage rarement l'opinion de leurs syndicats politisés avec une vue étriquée !
Theo Marre 08/12/2013 - 18h33
Cette critique des beaufs (oui, ceux qui se disent « pas politiquement correct ») sur le cinema de recherche ou d’auteur en dit long sur la régression que nous vivons. Avant les beaufs étaient aussi nuls, mais ils le savaient, aujourd’hui on revendique d’être ignorant, de regarder des âneries, et de mépriser ses enseignants. En quoi cela vous gêne-t-il que l’on puisse aimer Mizoguchi ET Lautner ou Molinaro, Godard ET Eastwood..? Pourquoi ce terme de « boboland", qui m’autorise à dire « beauf »?
Rodolphe Isner Hier
Contrairement à ce qui est dit, le chef-d'œuvre de Molinaro est La mort de Belle, profond et bouleversant, le plus beau rôle de Jean Desailly, qui permet à lui seul de comprendre l'amour porté à cet acteur. Mais hélas, si nombre de ses films se trouvent en DVD, pas celui-là…
Ghislain Waterlot Hier
Curieux d'oublier le film "Mon Oncle Benjamin" (1969) avec Jacques Brel, Claude Jade, Bernard Blier, Paul Frankeur, Rosy Varte, etc. Un des plus grands succès, et un film très réussi de Molinaro. Est-ce volontaire de la part de Franck Nouchi ? (mais alors pourquoi ?) Ou est-ce ignorance à ce sujet ? Mon Oncle Benjamin est inspiré du roman éponyme de Claude Tillier (XIXe), assez connu des amateurs de littérature. Quant au film de Molinaro, un Alexandre Jardin l'apprécie beaucoup.
la provinciale Hier
"D'après son entourage le cinéaste et mort d'une ins...." Relisez et la suite de vos phrases !!!!!
el Nabab Hier
Personnellement j'ai trouvé que Le Souper était fameux!
JARS Hier
J'ai eu la chance de rencontrer une fois Edouard Molinaro. C'était un homme intelligent et d'une grande modestie. Il était aussi très critique avec ses films (il n'aimait pas "La Cage aux folles"). Je me souviens qu'après cette rencontre, la phrase qui m'est venue à l'esprit fut: "ah, la classe !".
LAURENT PETITGIRARD Hier
Ah que c'est bon de se défouler, le mépris affiché de ce critique est consternant. il y avait des formules plus élégantes, le jour de la mort d'un cinéaste confirmé, par ailleurs homme d'une grande courtoisie, pour exprimer des réserves. La méchanceté du petit milieu journalistique du cinéma de notre pays reste navrante. Cet article nécrologique en est un exemple éclatant.
Rodolphe Isner Hier
Totalement d'accord avec vous, ce journaliste ne comprend pas le cinéma qui ne correspond pas à ses critères.
Je rajouterai seulement que l'emmerdeur pour moi est son meilleur film....
Monsieur Milan.... et j'éclate de rire.....
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