![Ben Arès dans la transe du « Tromba » Ben Arès dans la transe du « Tromba »](http://media.paperblog.fr/i/690/6906014/ben-ares-transe-tromba-L-I7qTuy.jpeg)
Tromba est un livre sur lequel vous travaillez depuis longtemps ? Oui, quatre ans. Il s’est construit un peu à la fois ? Exactement. C’est un peu lié au contenu. La première partie a été écrite assez vite mais retravaillée par la suite. Il fallait vivre des choses pour continuer. En même temps, je voulais conserver la fraîcheur du premier regard, si je puis m’exprimer ainsi, même quand je retravaillais. Donc, il s’est construit progressivement. D’une certaine manière, ce livre est-il le reflet de votre propre évolution par rapport à Madagascar ? Peut-être peut-on le dire ainsi. Il fallait prendre le temps de découvrir, il y a des choses que je ne voulais pas avancer sans les constater, les ressentir, les vivre… Découvrir et accepter de ne pas tout savoir ? Voilà, ça aussi. Parce qu’en effet il y a des choses qui restent en suspens, il n’y a pas une réponse à tout. Ce pays, comme je le perçois depuis quatre ans, est un peu comme une anguille qu’on saisit et qui s’échappe.
![Ben Arès dans la transe du « Tromba » Ben Arès dans la transe du « Tromba »](http://media.paperblog.fr/i/690/6906014/ben-ares-transe-tromba-L-e4Kt6S.jpeg)