Au gré des expositions et au gré d'internet, on fait des découvertes et parfois ça me donne envie de vous en parler. Je fais des recherches et je vais plus loin dans ce que je vois. Il en va de même pour Jeanne de Petriconi. Je suis tombée par hasard sur son travail, ensuite je suis allée voir son site et j'y ai découvert l’œuvre ci-dessous qui fait partie de la série « Collection n° 4 (Extension) », réalisée en 2010.
Jeanne de Petriconi, sans titre, issu de la série « Collection n° 4 (Extension) », 2010. © Jeanne de Petriconi
Jeanne de Petriconi est une artiste corse qui, avec ses sculptures, essaie d'appréhender la matière, la vie, et à rendre compte d'un mouvement. Elle essaie de se saisir du vent, des éléments, de ce qui fut, de ce qui est passé. Jeanne de Petriconi est diplômée de l'école des Beaux Arts d'Avignon et de l'école Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris en 2009. Depuis, elle poursuit un travail de sculpture principalement, mais dessine aussi. Elle est partie en résidence en Suisse, au Québec ou encore à la Casa Vélazquez à Madrid (2012-2013). À chaque fois il s'agit de nouveaux défis et projet ainsi que de nouvelles découvertes plastiques et sans doute humaines aussi.
Au hasard des recherches sur son travail, je suis tombée sur une émission sur une de ses exposition à Bastia, elle y dit : « j'aime manipuler les matériaux, aller à l'encontre de leur propriété intrinsèque et la sculpture me donne ce moyen-là, de matérialiser un mouvement, de donner corps au vent par exemple, de sculpter le mouvement » ; ou encore : « donc il y a presque une envie, un besoin maladif de collecter, des lieux à l'abandon pour certains et en voie de disparition, collecter ce qui tend à disparaître et le conserver précieusement dans des carnets. » L’œuvre que j'ai choisie de vous présenter ce jour s'inscrit dans ce besoin de saisir, d'appréhender et de garder une trace de ce qu'elle a pu voir. Sur des planches de bois, elle dessine et grave ce qu'elle souhaite ne pas voir disparaître.
Dans la série « Collection n° 4 », sans l'extension donc, on peut voir sur son site que les planches sont rangées dans une boîte faite du même bois que celui utilisé pour les planches gravées. Ainsi, elle conserve ses objets dans une boîte conçue pour eux, sorte de boîte d'archive ou d'écrin, le souvenir est alors conservé précieusement. Le coquillage, je l'ai choisi parce qu'il fait écho à mes propres collections de coquillages que j'accumule au gré de mes itinérances marines (mais pas quand je plonge avec des bouteilles), mais elle n'a pas figé que cette image-là, on peut y voir aussi une feuille tombée d'un arbre, un homme, un paysage, des photographies imprimées, etc. Bonne découverte !
Cécile.
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Pour aller plus loin, son site: http://www.jeannedepetriconi.com/
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