« Avez-vous récemment regardé la télé ? D’après ce qu’on peut voir, il s’agit pour l’essentiel de déverser des groupes de colocataires dans les studios de tournage. Tout est devenu si réel. Plus personne ne joue un rôle. Enfin, bien sûr que ces gens jouent un rôle, mais au fond c’est leur seconde nature. » John Jeremiah Sullivan Pulphead
Lundi sur France3 un documentaire, Paris, Années folles. Films en Noir & Blanc ou colorisés, archives rarissimes ou inédites, nous voyageons dans le temps, dans le Paris des années 1920 à 1937, avec les artistes et célébrités de l’époque, de Picasso à Joyce, de Kiki de Montparnasse à Joséphine Baker. Entre les deux guerres, Paris n’est plus qu’une fête… Excellente soirée.
Mardi sur TF1 pour un épisode du Mentalist, la série que je ne suis plus. Rien n’a changé, l’intérêt reste dans John Le Rouge, mais il est tellement distillé au compte-goutte que ça pourrait encore durer dix ans sans qu’on n’en soit au bout. Lassant par avance, je suis certain que la révélation finale sera décevante car proportionnelle à l’attente.
Vendredi le tirage au sort des groupes pour la Coupe du monde de football a mobilisé les télés, L’Equipe 21, iTélé, BFM TV, proposaient des débats en direct à partir de 16h. Je reste sidéré devant cette propension pour certains à pouvoir jacasser durant des heures, à partir de suppositions ou d’éventualités. Ils ont réussi à nous jouer le Mondial avant même qu’il ne débute, les Français peuvent, à condition que, il se peut, dans ce cas au tour suivant nous rencontrerons, bref pour résumer, tous les espoirs sont permis pour nos Bleus au Brésil.
Dans le même ordre d’idée – causer pour ne rien dire - nous avons eu aussi ces discussions interminables sur la prostate de Hollande, cœur de débats animés sur toutes les chaines d’informations.
Le soir sur France2 retour de la série, Deux flics sur les docks avec Jean-Marc Barr et Bruno Solo. L’intrigue est correcte, c’est bien joué, ambiance lourde originale et lumières travaillées, néanmoins un peu somnifère. Pas mal du tout quand même.
Samedi sur D8 avec Longmire, ce shérif d’un bled du Wyoming héros éponyme de cette nouvelle série. Difficile de vanter outre mesure ce programme mais il me plait bien et les acteurs sont bons. Par contre gros handicap, indépendant de sa volonté, les trop longs écrans publicitaires coutumiers de la chaine qui me mettent à l’agonie.
Dimanche soir, rien de mieux que de terminer la semaine avec le héros de Conan Doyle, ici dans une version iconoclaste, La vie privée de Sherlock Holmes réalisé par Billy Wilder (1970) avec Robert Stephens et Colin Blackely. Amusant non ? Elémentaire mon cher Watson !
Une bonne semaine de télé qui m’a bien fait rire, surtout grâce aux débats et discussions stériles…