L’entrée du premier membre marocain dans le World Wide Web Consortium (W3C) marque l’année 2013 d’une pierre blanche pour le Maroc et l’essor du e-commerce dans le pays.
Il y a des signes qui ne trompent pas en matière de e-commerce et, au Maroc comme ailleurs, les acteurs de l’économie sont soucieux de vivre avec leur temps, désormais les axes de développement principaux tournent autour du commerce en ligne. C’est pour cela qu’a été créée la Fédération Nationale du E-commerce au Maroc (FNEM), destinée à regrouper, représenter et défendre les e-marchands du royaume mais aussi afin d’assumer un rôle d’interlocuteur auprès des différents acteurs privés et publics tout en garantissant une éthique professionnelle à travers la promotion de bonnes pratiques du commerce électronique.
Le Maghreb en générale et le Maroc en particulier ne sont pas étrangers au boom du commerce en ligne auquel on assiste depuis quelques années. On peut d’ailleurs citer en exemple le site bikhir.ma ou encore Avito.ma, deux leaders qui ont su se faire une place sur ce marché. A l’instar de l’Europe et des États-Unis avant elle, le commerce en ligne connaît une croissance importante qui ne laisse pas indifférents les acteurs économiques du pays. Le nombre toujours plus important de clients désireux de réaliser leurs achats sur Internet, aussi bien chez les particuliers que chez les professionnels, justifie pleinement cette volonté de mettre en œuvre des solutions d’e-commerces.
Cette situation de fort développement du commerce en ligne, s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord la diffusion de l’accès à Internet (notamment haut-débit dans les villes), puis la multiplication des moyens de paiement immatériels tels que les cartes de crédits et enfin la forte sécurisation des transactions en ligne mise en place par les institutions bancaires. Tous ces facteurs ont contribué à rassurer les clients qui pouvaient être autrefois réticents à s’aventurer en ligne pour réaliser leurs achats, débouchant ainsi sur une forte croissance de ce secteur en plein boom.
Article invité de Maya Verte.