The scientist
Saison 2, Episode 8
Diffusion vo: The CW – 4 décembre 2013
Une centrifugeuse est volée dans un labo de Queen par un être à la force exceptionnelle. Oliver reçoit alors l’aide d’un jeune expert, Barry Allen, afin de résoudre cette affaire…
Après le premier arc consacré aux conséquences du tremblement de terre, Arrow entre de plein pied dans son second arc consacré à Brother Blood. Mais pas que. Cet épisode est vraiment un énorme épisode d’exposition et de préparation, à tous les niveaux, pour tous les personnages et on sent venir la semaine prochaine, pour le mid season finale, de gros bouleversements pour certains d’entre eux.
On peut bien sûr penser à Roy qui veut en faire plus, veut vraiment s’impliquer alorsque la capuche ne le souhaite pas. Ça finit donc en flèche dans la cuisse pour Roy qui va avoir plus de mal à le suivre du coup. Mais qui va sûrement provoquer la haine de celui-ci envers le justicier d’émeraude. J’espère que les scénaristes ont quand même des ambitions pour ce personnage dans la seconde partie de saison parce que pour l’instant, il ne sert pas à grand chose. Et c’est dommage parce qu’il pourrait apporter plus avec son coté « de la rue ». Il sait s’y débrouiller, il a pas mal de contacts et j’aime bien sa nouvelle copine qui vient lui demander de l’aide dans cet épisode. On peut faire mieux avec Roy qu’un simple moyen d’occuper Thea loin du reste.
Il y a également de la préparation pour Moira qui ne cède pas au chantage du revenant Malcolm et qui lui colle la ligue des assassins sur le dos vu qu’elle a prévenu Ra’s Al Ghul qu’il était toujours vivant. Et même si je suis content d’avoir toujours Malcolm dans la série (enfin surtout John Barrowman), je peine à en voir l’intérêt pour le moment, surtout que son intrigue se résume à « Dis à Théa qu’elle est ma fille ! ». Oui mais pourquoi Malcolm ? Qu’est ce que tu y gagneras à ce qu’elle le sache, surtout que tu te fais passer pour mort ? Je peine vraiment à voir l’intérêt pour le moment, à moins que cela ne soit qu’une distraction avant une intrigue ayant plus d’ampleur lors de la troisième partie de saison où la ligue fera sûrement ses grands débuts, une fois la menace Brother Blood écartée. Rappelons que Sarah y est mélée elle aussi.
Et puis il reste donc le gros morceau, et les flashbacks s’y lient plutôt bien pour une fois puisqu’il y a 4 ans, Oliver découvrait le sous marin japonais avec le miraculu et qu’aujourd’hui, quelqu’un essaye de le reproduire et semble avoir réussi son test et souhaite maintenant passer à une plus grande échelle, d’où le vol de la centrifugeuse. Et là, globalement, si le lien est plutôt bien fait, j’ai eu du mal à entrer totalement dans l’intrigue, surtout parce qu’on est face, avant tout, à une introduction de Barry Allen, le futur Flash.
Et là, pas la peine de vous faire mon wikipédia puisque la série semble s’orienter vers une origine fidèle pour le « speedster » de l’univers DC. On retrouve la mère tuée quand il était jeune, son coté expert en criminalistique (mais apprenti ici, confirmé dans les comics) et on peut également profiter de pleins de petits détails à l’identique comme sa tendance à être toujours en retard en Barry. Et il y a également un gros gros sous entendu plaçant son ennemi de toujours lors de l’histoire du meurtre de sa mère. Les lecteurs de l’évent Flashpoint comprendront à qui il est fait allusion. Et c’est peu étonnant puisque l’épisode a été scénarisé par Geoff Johns, scénariste de Flashpoint.
Et au delà d’introduire Barry dans l’univers d’Arrow, l’intérêt de l’épisode repose sur l’introduction des super pouvoirs dans l’univers « réaliste » de Arrow. J’en avais parlé déjà dans une review (ou peut-être un minipod) l’an passé mais il me paraissait difficile de tenir sur la longueur sans introduire d’ennemis à pouvoirs. Et la série s’en sort plutôt bien pour le moment puisque ces pouvoirs proviennent d’expériences scientifiques « crédibles » pour le moment. Le coté réaliste n’est pas perdu pour le moment et comme pour rassurer le téléspectateur, Diggle nous balance même ironiquement une réplique sur les aliens et le coté ridicule que cela aurait.
Les scénaristes maitrisent donc bien cette évolution vers des êtres physiquement supérieurs et cela permet de trouver tout l’intérêt aux flashbacks de cette saison 2, histoire de nous expliquer que les gars inhumainement super balèzes ont toujours été là. C’est donc du bon boulot pour le moment mais si Barry devait devenir Flash dès le prochain épisode, cela risquerait d’être plus compliqué à expliquer crédiblement. Les effets du Miraculu sont surtout une forme d’hyper dopage avec la puissance et la résistance à la douleur. Courir supra vite fait perdre cet aspect hyper EPO au miraculu. Enfin bon, j’ai quand même confiance pour la suite de Arrow (Moins à l’idée d’un spin off sur Flash et sa préparation très CSI: DC Comics)
Bref, 8/10
Un bon épisode mélant bien le passé de l’île au présent pour justifier l’évolution vers des êtres hors normes face à Oliver et plaçant déjà des pions pour la troisième partie de la saison, le tout dans un épisode plutôt bien rythmé, même si la dragouille entre Felicity et Barry était plutôt lourde et inutile vu qu’il n’est pas destiné à rester dans la série.