En dédicace à ma copine Fred ♥
Nous avons tous dit et entendu notre entourage dire :
- " Bébé est le plus beau cadeau du monde" ;
- "La naissance est magnifique" ;
- "Une nouvelle aventure magique commence"...
Tout ceci je le dis aujourd'hui et je l'ai dit mais parfois je me suis sentie seule, démunie face à ce bébé que j'avais mise au monde et qu'il me fallait apprendre à connaitre...
Incroyable de penser cela alors que ce bébé a grandi (dans le meilleur des cas) 9 mois en nous !
J'ai commencé l'allaitement le jour de l'accouchement après 34h de travail et 2 déclenchements !
20 tétées les premières 24h furent assez difficiles tellement j'étais épuisée mais j'ai tenu pour mininous. J'ai pleuré de douleur tellement mes tétons me faisaient souffrir. Mais jamais une seule crevasse, merci à la crème PRELAN et aux conseils avisés de ma sœur aînée.
Je ne me suis pas sentie maman du tout à la naissance puisque ma puce est née à 35 semaines. J'allais à la maternité pour un simple contrôle de tension mais pré-éclampsie gravidique oblige, on m'a annoncé me déclencher le lendemain matin à 8h... (la valise n'était pas terminée...)
A 3 semaines de vie de mininous ont commencés :
- coliques
- stress du nourrisson...
Boudu con, KESAKO encore, me suis-je demandée...
1. Tout d'abord, je vous partage mon expérience sur les coliques :
1. Etant seule et ne souhaitant pas que mon jugement soit altéré par mon entourage, j'ai demandé à ma sage-femme des conseils avisés pour les coliques et elle m'a recommandé BABYFEN ! Une huile essentielle conçue pour nos bébés sous forme de flacon compte-gouttes. Très facile d'utilisation. Nous l'avons de suite adopté.
Certains préférerons la Calmosine. J'avoue ne pas l'avoir testé car le Babyfen a fonctionné dès la première utilisation.
Les coliques débutaient à partir de 18h en général. Ma première erreur fût de donner le sein en pensant que cela était certainement de la faim, une envie de câlin également.
Mininous était apaisée quelques minutes puis les pleurs recommencés de plus belle...
J'ai donc décidé prendre sur moi.
Etant donné que mininous pouvait patienter 4h sans téter, je lui donnais celle de 16h puis j'attendais 19h30 avant de lui donner la prochaine afin de laisser le temps à son système digestif de digérer tout ce qu'elle avait ingurgité jusqu'à présent, les dernières 24h. En 1 semaine plus de colique.
2. (Nous avons également utilisé le Biogaïa Probiotiques afin de booster son système immunitaire en complément du Babyfen)
3. En parallèle, nous massions à chaque change le ventre de minous avec l'huile de massage Weleda. Petits conseils peut être suite aux essais avec mininous :
- attendre peut être 30 minutes après la tétée,
- masser dans le sens des aiguilles d'une montre,
- poser les pieds de bébé à plat sur votre ventre afin que ses jambes soient un peu repliées pour aider à évacuer les gaz.
Cette huile comprends de la Marjolaine, de la camomille bio et de la cardamome qui sont réputés pour les propriétés digestive.
4. Puis, étant une maman allaitante, je buvais 1 à 2 théière par jour de tisanes d'allaitement Weleda. Elles sont composées de funugrec, anis, carvi et fenouil. Le tout, bio bien sûr.
Le carvi est justement retrouvé dans le Babyfen pour ses propriétés digestives.
Ainsi, lorsque maman ingère les tisanes, elle digère le Carvi que nous donnons à bébé par l'intermédiaire du Babyfen. Nous diffusons dans notre lait les bienfaits de ce composé en permanence. Même si cela est à dose infinitésimale cela est une aide en accompagnant du reste.
Mon quatuor gagnant contre les coliques :
- Babyfen, jusqu'à 3 fois par jour directement dans la bouche de mininous.
- Biogaïa Probiotiques
- L'huille de massage pour le ventre de bébé de chez Weleda.
- Les tisanes d'allaitement de chez Weleda
2. Le stress du nourrisson
Les pleurs des bébés sont normaux pour 95% des pleurs. Seuls 5% des cris sont dits "pathologiques".
Le point culminant des pleurs est entre 6 et 8 semaines où le bébé peut pleurer environ 200 minutes par jour. Cette tendance s'atténue vers les 5 mois de vie.
COURAGE ! Nous y sommes arrivés ici LOL
Les pleurs ont diverses origines :
- créer un lien d'attachement
- modifier la composition du lait maternel en fonction des pics de croissance selon la règle du 3-6-9 (si la maman allaite)
- coliques
- RGO (reflux gastro-œsophagien)
- le sentiment d'être seul, abandonné
- (liste non exhaustive)
Sachez que ce n'est pas parce que le bébé arrête de pleurer que le stress qu'il peut ressentir a disparu. Cela est très difficile a apprécier.
Dans tous les cas, la méthode FERBER est maintenant critiqué. Ne laissons plus nos enfants pleurer dans leur lit tout simplement parce qu'on nous dit de le faire. Cela ne ferait qu'augmenter leur insécurité et le stress.
Par contre, rien ne vous empêcher de mettre bébé dans son lit, en sécurité et le laisser pleurer quelques minutes le temps que VOUS, papa et maman, repreniez vos esprits, souffliez, avant de perdre pied et de commettre l'irréparable !
Donc, ici avec mininous, en période de stress du nourrisson j'utilisais ceci :
- écharpe de portage,
- ballades en extérieur (bébé d'hiver mais malgré le froid cela fait du bien à tous),
- confier à papa le temps de souffler 5 minutes en changeant de pièce,
- mettre de la musique douce en fond sonore,
- téléphoner a quelqu'un sans parler forcément bébé mais la résonance de votre voix plus calme au contact de votre torse apaisera bébé puisque votre angoisse se dissipera...
- Et puis d'autres choses mais vous trouverez vos astuces.
- Et enfin, vous pouvez contacter AlloParentsBébé.
3. Juste un petit aparté sur le RGO
Nous l'avons également vécu ici, rien de méchant comparé à d'autres bébés et parents. Juste, il est possible que bébé pleure car il a l’œsophage qui le brûle après la tétée. Cela peut arriver en même temps que les coliques et donc cela est difficile a détecter également, surtout en tant que jeune parent et souvent angoissé face aux pleurs.
Mininous l'a eu également et le RGO était interne invisible. Dans ce cas, j'ai tenu la même conduite que pour les coliques, j'ai espacé les tétées.
N'hésitez pas à vous faire conseiller par votre médecin qui pourra vous prescrire ou non un traitement adapté.