Quatrième de couverture :Si Le Père Noël est une ordure est devenu culte, ce n'est assurément pas seulement pour la petite robe léopard de Katia... La pièce du Splendid - dans sa version originale - enchaîne les répliques chocs : entre la délicatesse de M. Mortez («Je n'aime pas dire du mal des gens, mais effectivement, il est gentil...») et l'élégance de Zézette («Vous avez tout raturé ma feuille violette, sac à merde !»), rien à jeter, ici tout est bon, comme dans le cochon. Surtout lorsqu'il danse en slip à côté de Thérèse. Conte de Noël complètement azimuté, recueil de sentences quand ça sent le sapin : un classique moderne indispensable !
Extrait VOIX OFF. La ville est un animal monstrueux qui dévore sans pitié les faibles. Il est prouvé statistiquement qu'il y a deux fois plus de suicides chez les désespérés que chez les autres. C'est pour cela qu'une poignée d'hommes et de femmes bénévoles ont créé «Détresse-Amitié», pour briser ce mur de silence. Pour vous qui êtes désespérés, il y a toujours quelqu'un pour vous écouter et vous répondre, c'est très simple : composez sur votre cadran le mot G.U.R.S.I.X.O. ou 44. 87. 74. 90., et même le soir de Noël, nous saurons trouver les mots pour vous réconforter.
Scène 1
Un désespéré entre dans une cabine publique de téléphone, il a un revolver à la main, il a du mal à faire un numéro de téléphone, un numéro qui n'en finit plus (quinze-vingt chiffres), ça sonne, on décroche à l'autre bout.THÉRÈSE.
Allô, Allô. Il parle en hoquetant, le revolver sur la tempe.L'HOMME.
Allô... Détresse-Amitié ?THÉRÈSE.
Allô... Allô... Je ne vous entends pas...L'HOMME.
Je suis au bout du rouleau, qu'est-ce que je dois faire ?THÉRÈSE.
Je ne vous entends pas, appuyez sur le bouton. L'homme appuie sur la gâchette et tombe mort. Noir.Scène 2
Plein feu. On découvre un décor d'appartement transformé en bureau. A gauche : une porte palière. À droite : la porte de la chambre. Au milieu : une cheminée. La pièce est meublée d'un bureau gris, d'un canapé et de quelques chaises.THÉRÈSE
(toujours au téléphone). Rappelez-moi d'une cabine qui fonctionne. Elle raccroche et reprend son tricot. Entre Pierre Mortez. Il porte un demi-manteau et tient un tableau grand format à la main qu'il dépose sans que l'on ait vu ce qu'il représentait.MORTEZ.
Ah, Thérèse, bonjour, excusez-moi, je suis affreusement en retard, mais les enfants m'ont retenu... je n'ai pas pu me lib... libérer... Il continue à parler en embrassant Thérèse. Thérèse parle en même temps que lui.Mon avis : La période de Noël est une période propice pour revoir à la télévision tous les films qui parlent plus ou moins de Noël. Et avant même que cela est lieu, j’ai sortie de ma pile de livre, la pièce de théâtre « Le Père Noël est une ordure » et par la même occasion, j’ai loué le film, pour voir un peu les différences. Il est certain que l’adaptation cinéma est différente de la version théâtrale, mais, je vous garantie que l’humour est là. Une petite différence et il y en a bien d’autre, dans le film c’est Thérèse et Pierre Mortez qui se retrouvent sous la douche, mais dans la pièce il s’agissait de Félix et Thérèse…. J’ai réellement passé un très bon moment de lecture et quelques phrases cultes m’ont réellement fait mourir de rire. Alors si toi aussi tu as la nostalgie de Noël, avant d’appeler DÉTRESSE AMITIÉ, tu devrais lire cette pièce de théâtre…