Plon, 25 avril 2013, 461 pages
Résumé de l'éditeur :
Une légende raconte qu'il y a très longtemps un homme, pleurant son amour perdu, entendit en marchant sur une plage de l'île de Parla, une voix portée par le vent, ces mots comme soufflés par la mer : l'espoir existe. Il se tourna alors vers la mer, et vit un homme au loin, flottant à son aise dans l'eau déchaînée. L'homme plongea et ne reparut pas. Il avait une queue de poisson. Certains le prirent pour un fou, d'autres le crurent, car cette île avait toujours charrié drames et miracles, et porté les hommes qui y vivaient comme des éléments naturels, composant sa force. L'homme retrouva celle qu'il aimait et vieillit avec elle sur les rives de l'île.
Ce jour-là, sur cette même rive, le jeune Sam Lovegrove découvre le corps d'un inconnu, il s'approche terrorisé, croyant faire face à un cadavre. Puis recule en criant, car l'homme n'est pas mort. Colosse battu par les vagues, l'homme a survécu. Sam court chercher son père, son oncle et son cousin, pour l'aider à transporter le corps chez l'infirmière de l'île, Tabitha. Pour Tabitha, comme pour les quatre hommes, cette apparition est troublante, tout comme les cheveux noirs et la barbe de cet inconnu, qui réveillent les souvenirs d'un disparu.
Personne n'a revu Tom depuis quatre ans. Et à présent que la rumeur de l'apparition se répand sur l'île, de proche en proche, jusqu'à la veuve de Tom, les légendes semblent tout à coup plus réelles, les hommes semblent soudain réécrire l'histoire de l'île, ramasser ses mythes sur le rivage, leurs espoirs bouillonnant dans les flots comme autant de reflets d'argent sous le vent.
Mon avis :
J'avais adoré "Un bûcher sous la neige", et je me faisais une joie de retrouver la prose poétique et un brin mystérieuse de l'auteure.
Est-ce parce que ce n'était pas l'Ecosse ; est-ce parce que l'histoire est actuelle ; est-ce parce que l'auteure place d'entrée de jeu son histoire dans l'univers de la légende.... Le fait est que je n'ai pas, cette fois-ci, adhéré à l'histoire.
Et puis le rythme des phrases, aussi, trop haché. La narration qui revient sur elle-même, s'enroulant tel un Homme-poisson plongeant dans le ressac.
Certes, on sent les embruns et l'air du large, mais la communauté est trop triste, trop recluse et tournée vers elle-même.
Bref, j'ai survolé cette histoire sans vraiment y croire.
L'image que je retiendrai :
Celle de la légende de l'homme-poisson qui apporte espoir et enchantement.
D'autres ont aimé : Clara, Théoma, Jostein. Hélène a un avis plus mitigé que je partage.