C’est avec le conseil d’un de mes amis « gamers » (sur console) qu’il m’a recommandé ce jeu, paru en 2010, mais récemment sorti sur PC. Et il a visé juste car j’ai vraiment aimé ce jeu. Et même si je l’ai trouvé un peu court, sa réalisation professionnelle m’a fait oublier ce petit détail. En effet, je ne m’attendais à rien de particulier de la part de « Enslaved« , je n’avais même pas vu la bande annonce avant de l’acheter. Cependant, dès d’entrée de jeu, par la qualité des graphiques et de la façon que l’histoire, -se déroulant à une époque futuriste-, débutait; j’ai été accroché.
Les palettes de couleurs vives, l’éclairage des décors, le détail des ruines environnantes me rappelait un peu les jeux comme Bulletstorm ou Specs Ops – The Line. L’immersion du monde futuriste post-apocalyptique recouvert par la végétation est crédible et bien réalisée. De plus, les personnages semblent quasi réels et les animations sont de bonne qualité. Pour un jeu datant de 3 ans déjà, il n’a rien à envier avec ce qui se fait en ce moment sur le marché. La jeune fille « Trip » fera craquer plus d’un avec ses jolies yeux verts.
L’histoire : Vous êtes « Monkey » (et il porte bien son nom comme vous le découvrirez), c’est un homme à la musculature imposante qui se réveille à l’intérieur d’un capsule de prison sur un vaisseau d’esclavagiste. Il essaie de se libérer mais sans succès. C’est alors que devant lui, une jeune femme se libère de sa prison mobile et s’enfuit en sabotant les commandes. Il n’en faut pas plus pour que le vaisseau soit la proie des attaques de la jeune fille et qu’il s’écrase sur la Terre.
Heureusement, Monkey a survécu à l’écrasement. Toutefois, à son réveil, il a un bandeau autour de la tête et s’aperçoit que c’est la jeune fille qui lui a mis. Ce bandeau d’esclave oblige son porteur à obéir au doigt et à l’œil à son nouveau maître: Trip. La jeune femme propose à Monkey un marché qu’il ne pourra refuser. Il doit la conduire, saine et sauve, à son village. Et c’est ainsi que l’aventure commence…
Le jeu en soi n’est pas difficile, je dirais même « relax« . Il s’agit d’escalader des endroits qui sont accidentés, de se battre contre des robots (mechs) qui attaquent tout ce qui s’approche trop d’eux et cela se résume à ça. Il y a un système de points pour faire évoluer le personnage. Coté gameplay avec une manette Xbox pour PC, le jeu est d’une facilité déconcertante. Je crois que la force majeure du jeu est son histoire, un peu d’action de temps à autres et des pirouettes dans le décor. Personnellement, j’ai aimé car cela fait changement de ce que je joue à l’occasion. Avec la beauté des graphiques, il est facile de l’apprécier.
Je le recommande à tous, à moins que vous ne cherchiez que des jeux d’actions sans répit.
Critique originalement parue sur le blog « Au coin de la critique« .