LE FILM: 7.5/10
Trois ans après le très réussi "Un Homme qui crie", Mahamat-Saleh Haroun retrouve la compétition au Festival de Cannes avec ce Grigris. S’il n’a remporté aucune récompense, il mérite pourtant le coup d’oeil. Souhaitant faire un film sur une certaine délinquance, le trafic d’essence, Haroun croisa la route de Souleymane Deme, jeune danseur handicapé et décida finalement de l’inclure dans son récit. Cela donne une jolie histoire d’amour entre le personnage incarné par Deme et une belle prostituée, la magnifique Anais Monory, sur un fond social assez prononcé, le Tchad d’après-guerre, où les trafics en tous genres permettent de survivre.
Filmant à hauteur d’hommes, Haroun rend ses personnages extrêmement attachants et offre ainsi un conte très séduisant.
TECHNIQUE: 8/10
Rien à dire, pour le support.
BONUS: 7/10
Outre la bande-annonce, on trouve un documentaire d’une vingtaine de minutes composé d’entretiens de l’équipe du film, surtout centré sur l’acteur principal.
VERDICT: 7.5/10
Un joli film très attachant.