Grey’s Anatomy : No one said it would be easy

Publié le 07 décembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews


Grey’s Anatomy // Saison 10. Episode 11. Man on the Moon.


En associant le médical de façon intelligente à l’histoire même des personnages, « Man on the Moon » réussi à faire quelque chose que je n’avais pas vu depuis un bout de temps dans Grey’s Anatomy. Même si l’on a eu un lot de très bons épisodes cette année, celui-ci est mon préféré. Il n’y a pas grand chose de très original finalement mais le tout fonctionne et c’est tout ce que je demandais. Surtout que le rythme est plutôt bien géré. Bobby Roth, le réalisateur de cet épisode réalise ici son second épisode de toute l’histoire de Grey’s Anatomy (après « Sleeping Monster » - 9.21). L’épisode qu’il avait mis en scène la saison dernière était déjà particulièrement rythmé puisque si vous vous en souvenez c’était l’épisode où le CDC arrivait à l’hôpital afin d’enquêter sur les patients de Bailey. Cette dernière n’est pas laissée tranquille finalement quand on y pense, surtout dans cet épisode alors qu’on lui propose de prouver qu’elle peut opérer sans ses médicaments (ce qu’elle ne peut pas faire). Le déni de maladie chez Bailey est intéressant et surtout du point de vue de Chandra Wilson qui est époustouflante dans le rôle.
L’épisode a été laissé à Elizabeth Klaviter (qui signe également son second épisode de Grey’s Anatomy en tant que scénaristes après « Blues for Sister Someone » (2.23). C’est donc le temps des secondes ce soir dans Grey’s Anatomy et des seconds passages réussis. Entre temps, la scénariste est passée par Private Practice dont elle a signé 8 épisodes. Ce que j’ai adoré dans l’histoire médicale de l’épisode, aussi bien du point de vue de Cristina ou encore de Meredith c’est le fait que les deux personnages vont finalement finir par s’asseoir côte à côte lors de la « shower » d’April. Je ne sais pas si c’est un signe de trêve mais je dois avouer que j’en ai bien envie. Mais au-delà de tout ça, les cas étaient aussi touchants. J’ai réellement été ému lorsque cette femme arrive à faire bouger son bras mécanique, symbole de la réussite de l’expérience de Derek. Mais Meredith de son côté n’en a pas fini. Et puis il y a également Alex qui doit faire face à son père sauf qu’il n’en a pas du tout envie. Son père n’est pas très clean, même s’il semble le vouloir. Ce n’est pas simple mais je trouve que cette histoire est plutôt touchante finalement.
Je ne suis pas un grand fan de James Remar dans le rôle du père d’Alex, trop cliché ou pas assez émotionnellement impliqué (l’acteur n’est tout simplement pas à la hauteur du rôle à mon humble avis) mais j’aime bien la manière dont la série tente de se concentrer sur Alex. C’est la première fois depuis le début de la saison que j’ai réellement apprécié cette histoire et ce n’était pas gagné. Pas du tout. Pour ce qui est d’April, sa « shower » était un grand moment. Cela permet d’apporter un peu de légèreté dans l’épisode même si au fond il y a aussi une implication dramatique : le fait que ses soeurs ne soient pas aussi joviales que prévu, continuant de l’appeler « Duckie », son petit surnom qu’elle avait quand elle était plus jeune. Un surnom moqueur qui est resté alors qu’au fond elle est maintenant devenue « belle ». En gros, si l’on suit bien l’histoire, April est devenue Cendrillon. J’aime bien revoir Richard normal et moins bougon, cela fait plaisir. Par ailleurs, je ne sais pas vraiment où va Grey’s Anatomy avec le reste. Surtout qu’il n’y a pas beaucoup de Callie/Arizona.
Note : 9/10. En bref, du très bon Grey’s Anatomy.