Les titres de l'opposition ne peuvent s'empêcher de mettre sur leur une l'affaire Ciccone, la dernière des péripéties d'un scandale financier qui implique, depuis plusieurs mois, le vice-président, le très fringant Amadou Boudou, économiste brillant au visage de jeune premier, qui doit sa fulgurante carrière politique un peu à sa belle gueule et beaucoup à l'intelligence stratégique de Cristina de Kirchner, qui a voulu faire la paire avec un homme qui n'allait pas trahir ses intérêts politiques comme cela s'était passé sous son premier mandat avec un radical aux fortes attaches électorales à Mendoza (donc en mesure de l'envoyer paître).
Les unes se suivent à elles-mêmes, entre celle qui fait toute sa place au disparu et celles qui se divisent entre différentes priorités difficiles à hiérarchiser. Le choix des photos et la mise en page en disent long sur le positionnement de chaque quotidien...
Pour une immense majorité des Argentins, Mandela est avant tout un leader du tiers monde, un leader de leur côté du monde, une source de fierté lorsqu'ils constatent qu'un homme de l'hémisphère sud est considéré comme un guide politique et quasiment spirituel par toute la planète et surtout par les Chefs d'Etats des pays industrialisés comme aux Etats-Unis et en Europe...
Seul Página/12 a chamboulé sa charte graphique pour ce jour symbolique
En gros titre, une traduction de l'expression mandalienne For Freedom
qui fait aussi écho au texte de l'hymne national argentin
(comme c'est aussi le cas pour la Marseillaise ou la Brabançonne)
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