C’est plutôt un truc de canard ou d’oie, bref de volaille : quémander de la tambouille au passant qui cesse de simplement passer pour s’arrêter regarder les jolis z’animaux. Je n’avais encore rien constaté de tel chez le ragondin, celui-ci continuant de vivre sa vie comme si de rien n’était : compter fleurette à la ragondine, dormir, manger une pomme de terre, transporter des herbes dans son nid, …
Sur les quais de Bordeaux, la tribu ragondine établie près de la maison écocitoyenne a pris l’habitude d’obtenir de la nourriture auprès de riverains généreux. C’est ainsi que leur terrain est souvent parsemé de légumes variés (généralement avariés, mais le ragondin n’est pas fine bouche).
Aujourd’hui, deux spécimens de rongeurs jouaient à "cours après moi que je t’attrape" sur un terrain vaseux vide de toute substance mangeable. Le plus costaud des deux animaux a couru dans ma direction, a réclamé son dû (qu’il n’eut pas) d’un "coink" enroué. Il m’a regardé, je l’ai regardé, on s’est regardé, et chacun est reparti de son côté.