Mob City // Saison 1. Episodes 1 et 2. A Guy Walks Into a Bar (Pilot) / Reason to Kill a Man.
Je pense que je tiens ici un vrai coup de coeur. Je pense que si vous feuilletez un peu mes articles vous savez très bien que je suis un grand fan de films noir. Et puis un grand fan de
Boardwalk Empire. Associer le film noir et les histoires de mafia, c’est tout simplement parfait. Surtout que Mob City sait très bien s’y prendre. Frank
Darabont (The Walking Dead) nous créé ici une série avec une ambiance feutrée si particulièrement et assez loin des productions télévisuelles actuelles. C’est beau de
voir de la nouveauté et de rester un nouvel air alors que les séries ont plutôt tendance à se copier les unes sur les autres. Certes Mob City aurait pu être encore meilleure mais
globalement je n’ai pas trop de reproches à faire si ce n’est à TNT, la chaîne qui diffuse cette charmante série de lui avoir donné une case aussi moisie que celle du mercredi en
plein mois de décembre. Au fond de moi j’espère un vrai miracle mais je ne suis pas sûr que cela puisse arriver. En tout vas, Frank Darabont sait nous mettre en condition dès les
premières minutes. Ces notes de violon, ces mitraillettes, l’ambiance de ce bar, ces rencontres, etc. Tout s’enchaine à une vitesse folle et tout cela pour le plus grand plaisir des yeux du
téléspectateur.
La bataille épique entre le chef de la police de Los Angeles William Parker et le mafieux Mickey Cohen pendant plus d'une décennie entre les années 40 et 50...
Pour tout vous dire j’avais surtout peur de Jon Bernthal (The Walking Dead). Ce dernier était l’un des éléments perturbateurs de la série de AMC
et je n’avais pas envie qu’il ruine cette série là avec son jeu de pacotille. Fort heureusement Frank Darabont a certainement dû apprivoisé l’acteur et a su lui offrir l’occasion
de réellement nous surprendre. Ce n’est pas totalement ça mais dans le second épisode il était déjà beaucoup plus à l’aise dans le rôle et plus convaincant également. C’était presque l’acteur
parfait. Au casting on retrouve tout un tas d’acteurs connus de Simon Pegg (Star Trek) à Gregory Itzin (Covert Affairs) sans
parler d’Edward Burns ou encore Robert Knepper. C’est assez surprenant de voir un tel casting réuni à merveille dans une série de cette envergure. Au début quand
le projet avait été annoncé et que le casting avait été fait j’avais peur que cela soit une tentative faite pour masquer le fait que Mob City manque de bons ingrédients. Souvent
certaines séries utilisent cet artifice de la star afin de cacher que finalement derrière tout ça, il n’y a pas grand chose, voire rien du tout.
C’est une excellente chose d’ailleurs. Le second épisode était parfois un peu moins bon que le premier notamment car il est moins fourni en scènes d’action mais le tout est toujours très réussi
grâce à un casting qui fonctionne très bien ensemble. Le casting féminin reste encore très léger pour le moment mais j’ai bon espoir que celui-ci commence à prendre de l’ampleur au fil des
épisodes si ce n’est dans le prochain. Ce qui manquait cependant à ces deux premiers épisodes c’est un grand méchant. J’ai envie de voir un grand mafieux pas très commode et je pense que Micky
aurait dû être ce personnage. C’est le cliché mais la série ne semble pas vouloir l’exploiter en tant que vilain charismatique que l’on a envie d’apprécier et avec qui on a envie de suivre les
aventures de tout le monde. Sympa par ailleurs de retrouver Milo Ventimiglia (Heroes). Le pauvre ne fait plus grand chose depuis qu’il a quitté les bottes de
Peter Petrelli mais bon, ce n’est pas bien grave puisque j’espère que Mob City va fonctionner. De même pour le très bon Neal McDounough aka Billy the Boy
Scout.
Note : 7/10 et 6.5/10. En bref, deux jolis épisodes. Un vrai coup de coeur.